Le quota de genre est un sujet qui divise la population. Certains semblent favorables mais d'autres personnes estiment qu'il s'agît d'un risque d'embaucher une femme moins compétente qu'un homme simplement pour remplir ce quota imposé. Une étude britannique a démontré que le quota de genre permettait d'évincer les hommes incompétents !
« La crise de l'homme médiocre »
Source : kelips.fr
Les économistes de la London School of Economics ont constaté que ce quota de genre permettait aux éléments masculins incompétents d'être évincés et « remplacés » par des femmes plus compétentes. Mais cette mesure serait également bénéfique pour les hommes qui restent, en effet, au sein d'une équipe compétente, ils seraient plus enclins à s'épanouir.
Cette étude s'est concentrée sur le parti politique social-démocrate suédois depuis 1993 mais les résultats peuvent également s'appliquer aux entreprises. Selon les économistes, les hommes politiques incompétents craignaient davantage l'entrée des femmes dans l'univers politique.
Le quota de genre augmente les compétences des hommes
Source : lexpress.fr
Cette étude a révélé une augmentation de la compétence moyenne des hommes politiques dans les municipalités où la parité avait été respectée. Selon l'étude, une augmentation des femmes de 10 points mène à l'augmentation de 3 points des hommes compétents.
Cette « compétence » des hommes a été mesurée avec plusieurs éléments : les revenus privés avec les personnes ayant la même éducation, la profession, l'âge et le lieu de résidence. Les hommes avec des revenus plus élevés étaient considérés comme davantage compétents.
Une menace pour les dirigeants médiocres
Source : marieclaire.fr
Le quota de genre a également des effets stratégiques sur la sélection politique. En effet, les dirigeants médiocres ont une forte incitation à s'entourer de disciples médiocres pour conserver leur place et ces quotas menacent ces « arrangements confortables » et favorisent les personnes plus compétentes.
Ils augmentent également la compétence de la classe politique en général et plus particulièrement celle des hommes élus. Ces quotas deviennent une mauvaise nouvelle pour les dirigeants médiocres, désormais évincés par des femmes et des hommes politiques plus compétents.
Cependant, ces quotas de genre peuvent également créer une « discrimination positive » envers des hommes davantage compétents. Le risque est là mais l'étude semble encourageante pour faire bouger les mentalités et « imposer » progressivement la parité hommes/femmes dans les entreprises. L'égalité entre les hommes et les femmes avance lentement... mais sûrement !
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