Le cerveau d'enfant accro aux écrans est semblable à celui d'un junkie

C'est à travers le cas pratique de John que le docteur Nicholas Kardaras compte bien nous ouvrir les yeux. En effet, selon ce chercheur, le constat est terrible : un enfant accro aux écrans a le même cerveau qu'un junkie accro aux drogues.

 

source : thenextweb.com

 

John était un enfant de 6 ans sportif et doué à l'école, jusqu'au jour où sa mère lui a offert un iPad. Il faut dire que ce genre de tablettes est utilisée à son école pour apprendre, elle n'y voyait donc pas de mal. John a commencé à joué à Minecraft (décrit un peu "durement" par le docteur comme un légo en ligne ou il faut tuer des animaux...) et là encore, la mère de John n'y a pas vu de problème, puisque l'école de son fils proposait elle aussi un "club Minecraft".

 

Mais l'attitude de John change rapidement, il ne veut plus sortir jouer, se replie sur lui-même devient complètement fou quand on le prive de tablette, jusqu'à ce que sa mère le retrouve éveillé en pleine nuit, en train de jouer, les yeux injectés de sang. C'est là qu'elle a compris qu'il y avait un véritable problème.

 

Le docteur Nicholas Kardaras, explique : 

 

Beaucoup de parents comprennent intuitivement que l’omniprésence des écrans lumineux ont un effet négatif sur les enfants. Ils piquent des crises de colère, sont agressifs lorsque les appareils leurs sont enlevés et leur attention est entravée lorsqu’ils ne sont pas perpétuellement stimulés par leurs dispositifs hyper-excitant. Pire encore, les enfants s’ennuient, deviennent apathiques, indifférents lorsqu’ils ne sont pas branchés. Mais en vérité leur situation est pire que nous ne le pensons. 

 

Son confrère, le Dr Peter Whybrow en est venu à surnommer les écrans "cocaïne électronique" o "héroïne numérique" (c'est le nom donné par les chercheurs chinois). Les accros aux jeux vidéos présentent les même symptômes qu'un drogué : dépression, anxiété, agressivité. En plus, le patient peut aussi avoir un comportement psychotique.

 

De son côté, le docteur précise qu'il trouve plus simple de s'occuper d'un drogué que d'un accro aux jeux vidéos. Dans ces cas là, il prescrit un sevrage numérique total (plus aucun écran), et en contrepartie propose de quoi se distraire : des activités ludiques, ou en famille...

 

John, donc nous vous avons parlé en début d'article, est sevré depuis 4 ans, mais une rechute reste toujours possible.

 

Il faut cependant noter qu'à l'inverse de la drogue dure, jouer à un jeu vidéo de manière régulière MAIS raisonnable n'est absolument pas problème. Comme pour tout, les extrêmes sont dangereux. Il n'est évidement pas indispensable de mettre sous clefs tous les éléments à écran de votre maison, laissez jouer vos enfants s'ils le désirent, mais pas trop ! 

 

Trouvez-vous ces docteurs trop alarmants ? N'hésitez pas à le faire savoir dans les commentaires.