Comme foutre de la glu sur des branches pour y coller des oiseaux
5 pratiques de chasse aberrantes qui devraient amener tout droit en prison
Quand on dit chasse on pense aux 4x4, aux gilets orange et aux fusils. On pense aussi régulation et sangliers. Sauf qu'il existe des formes de chasse moins connues et nettement moins justifiables. Comme la chasse a courre qui consiste à faire courser un animal pendant des heures à l'aide d'une meute de chiens. Une pratique interdite dans de nombreux pays mais... pas en France, évidemment. Voici 5 pratiques de chasses qui devraient être définitivement interdites partout dans le monde.
1. Tuer des animaux domestiqués
Source : L214
Si vous pensiez que la chasse servait à réguler les espèces tenez-vous bien : la plupart des faisans et autres oiseaux chassés en France ont été élevés par l’homme pour être relâchés quelques mois plus tard pour la chasse. Habitués à être nourris, les animaux ne survivent pas longtemps une fois relâchés dans la nature. Et autant dire que le faisan qui a été élevé par l’homme ne va pas trop penser à s’enfuir quand il va voir un chasseur avec un fusil. Quel beau sport…
2. Massacrer des animaux dans une zone de chasse
Source: courrier international
Eh oui, cette pratique existe toujours en 2021. Ainsi, dans le monde il y a encore des zones où les animaux sont enfermés et les chasseurs n’ont finalement qu’à se servir… ou plutôt à tirer. C’est ce qu’il s’est passé encore récemment dans l’enceinte de la Quinta da Torre Bela, une zone de chasse fortifiée de 1 000 hectares au Portugal où cette photo a été prise. On y voit environ 540 cadavres d’animaux (cerfs, daims et sangliers) massacrés au cours d’une chasse par 16 individus. Même le président de la confédération nationale des chasseurs portugais l’a reconnu “Ceci n’a rien à voir avec la chasse, c’est une extermination”.
3. Courser des animaux avant de les noyer ou les poignarder
Source : 7sur7.be
On parle bien ici de la chasse à courre, une pratique qui a encore lieu en France au nom de la « tradition ». Pendant une chasse a courre on chasse un seul animal : on est donc loin ici de l’argument de la régulation des espèces ! Dans cette chasse aristocratique (entretenir un « équipage » couterait environ 150 000 euros par an) l’idée est de faire courser le gibier par une meute de chiens suivi d’une horde de chasseurs à cheval. Comme dans toute tradition aristocratique, les riches sont à cheval et les pauvres « suivent » (en voiture ou en vélo) ce triste spectacle. Les animaux pourchassés, épuisés, se réfugient parfois jusque dans les habitations ou les zones urbanisées. Une fois l’animal cerné de toutes part, il est fréquent que les veneurs le frappent avec des barres de fer pour lui faire plier les genoux. Puis l’animal sera poignardé ou parfois noyé. Quand il s’agit d’un lièvre ou un animal jugé moins noble, il terminera souvent déchiqueté vivant par la meute de chiens. Une bien belle tradition.
4. Déterrer des animaux après les avoir acculés pendant des heures
Source : One Voice
Le déterrage, ou vènerie sous terre, consiste à introduire un chien dans un terrier. Il aboie, mord, et accule le gibier pendant des heures le temps que le chasseur creuse un trou et ressorte l’animal par le haut. Il l’abat ensuite à la pince, à la pelle, à l’arme blanche ou au fusil. Cette chasse est terriblement cruelle et interminable pour les animaux qui la subissent.
5. Engluer des oiseaux en toute illégalité
Source : référendum pour les animaux
La chasse à la glu est interdite partout en Europe sauf… dans 5 départements français. Cette chasse est surréaliste : les « chasseurs » badigeonnent des branches d’arbres d’une colle chimique pour que des oiseaux viennent s’y engluer. Ces derniers sont ensuite récupérés et leurs chants est censé attiré les autres oiseaux qui seront alors tués par balle. Cette méthode cruelle n’est pas du tout sélective : n’importe quel oiseau, qu’il soit en voie de disparition ou non, peut être concerné.
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