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La robe (couleur du pelage) que l'on appelle "dun" ou "sauvage" est la couleur de pelage le plus ancestral chez les chevaux. Elle est principalement pâle, parsemée de zébrures sur les jambes et d'une raie de mulet sur le dos.
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Or, aujourd'hui, la majorité des chevaux modernes ont perdu cette caractéristiques du pelage. Pourquoi ?
A quoi servait cette couleur "dun" ?
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D'après la revue Nature Genetics, ces "marques primitives" de la couleur "dun" étaient essentielles pour le camouflage des chevaux sauvages. Les bandes noires et blanches chez les zèbres pourraient être dues au même mécanisme.
Ces marques sont causées par le pigment de "dilution" qui affecte la plupart des poils du corps, laissant les zones plus sombres, ce qui provoquent les zébrures et la raie. Les chevaux de la race Przewalski, les derniers chevaux sauvages ayant une grande parenté avec l'ancêtre des chevaux domestiques, ont encore tous ces caractéristiques.
Une mutation génétique
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Une équipe de chercheurs de l'Université d'Uppsala (Suède) a examiné la différence entre les poils foncés d'un cheval dit lambda et les poils plus clairs provenant d'un cheval couleur "dun" en analysant leur ADN.
Les scientifiques ont constaté que les poils des chevaux qui n'ont pas la robe "dun" portaient tous une mutation sur un gêne particulier (appelé TBX3). Ce gêne empêcherait alors la "dilution" de la couleur et expliqueraient donc la couleur pâle de la robe.
Nous sommes les responsables !
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Les chercheurs ont également remarqué que cette mutation, favorisant les couleurs plus foncées ainsi que l'absence de marques, était déjà présente dans l'ADN des chevaux il y a plus de 43 000 ans et serait antérieur à la domestication. Cette mutation aurait donc été choisie par l'homme au fil des années.
Alors que les chevaux avaient naturellement une couleur idéale pour le camouflage, l'être humain, en y mettant son grain de sel, les a petit à petit "rendus" plus visibles.
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Bonus vidéo : Regardez cette amitié improbable entre un cheval et un chat
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