À 56 ans, il marche 33 km chaque jour pour aller travailler

Cette incroyable histoire a ému tous les Américains !

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Par La rédaction Modifié le 12/06/2015 à 16:19
Couv James Robertson Usa
C'est l'histoire de James Robertson, un américain de 56 ans qui marche 33 kilomètres chaque jour soit 10 heures pour aller travailler à l'usine. Son histoire insolite a ému les Etats-Unis et plus tard le monde entier. On vous la raconte...

James Robertson histoire

6h, le réveil sonne. James Robertson n'a dormi que deux heures et se prépare déjà à aller travailler. A 8h, il part de chez lui afin de commencer son long trajet quotidien.

Que ce soit l'hiver ou l'été, qu'il pleuve ou qu'il fasse grand soleil, cet habitant de Détroit vit le même calvaire depuis plus de 10 ans. Cette longue routine dure pendant cinq jours (du lundi au vendredi). Le Detroit Free Press, un média local, a suivi l'homme dans son pénible périple.

C'est à pieds qu'il parcourt les 33 kilomètres qui séparent Rochester Hills la où se trouve son usine à Détroit, l'endroit où il habite. Alors on pourrait penser "Mais pourquoi ne prend-il pas sa voitrure ?" ou bien "Il n'a qu'à prendre le bus !". Eh bien non, sa voiture de 1988 est tombée en panne et il ne peut pas se permettre d'en racheter une. Tandis que le bus, c'est bien simple : il n'y en a pas ! Alors il marche.

James Robertson histoire

“Les cinq dernières années ont été très difficiles parce que le nombre d’autobus a réduit”, confie Robertson au Detroit Free Press. Un de ses collègues raconte qu’“il arrive au travail réellement usé – ses jambes, ses genoux…”

Malgré la fatigue physique, Robertson est un employé modèle, assidu et travailleur. Comme le journaliste de Detroit Free Press l’atteste : “vous ne l’entendrez pas se plaindre”.

Alors on pourrait se demander où Robertson trouve sa force. Car il est évident que pour le moral, ce n'est pas facile de réaliser ce trajet à pieds tous les jours. Il résume sa motivation en un mot "la foi": “Je ne dis pas que je suis membre d’une église. Mais juste avant que je rentre à la maison, tous les soirs, je dis : ‘Seigneur, garde-moi en sécurité’”.

James Robertson histoire

Il possède également beaucoup de détermination. Son moteur, sa motivation il la trouve auprès de sa famille. Il n'a pas le choix, il faut qu'il se lève chaque matin pour subvenir aux besoins des siens. Malheureusement, ses collègues n'habitent pas le même coin et ne peuvent pas plus l'aider que ça...

Durant sa marche il a quelques minutes en bus qu'il utilise pour dormir. Il part de chez lui à 8h pour arriver au boulot à 12h30 puis pour repartir à 22h et arriver à 4h du matin à son domicile. Et rebelote dès 6h le lendemain. Robertson confie au Detroit Free Press tenir la cadence à coups de bouteille de boissons énergisantes ou de soda. Il explique aussi qu'il dort beaucoup le week-end. "Je ne peux pas m'imaginer ne pas travailler".

James Robertson histoire

Il n'y a pas que la fatigue et le froid qui rendent son trajet difficile. Chaque jour il passe par le quartier de 8 Mile qui est réputé pour être très dangereux. Qui plus est en plein milieu de la nuit ! "Je dois passer par Highland Park, et vous ne savez jamais ce que vous pouvez y trouver".

Le portrait que le Detroit Free Press lui a consacré a ému de nombreux Américains. Dans un élan de solidarité, des centaines de personnes se sont proposées d'offrir de l'argent, un chauffeur, une voiture.

Parmi eux, Evan Leedy, 19 ans, étudiant en informatique à l'Uiversité Wayne State basée à Détroit a été grandement ému par cette histoire. Il a lancé un site de financement participatif pour permettre à qui veut d'aider James Robertson. En une seule journée, les dons se sont élevés à plus de 30 000 dollars. Au bout de deux jours, la cagnotte a atteint 167 000 dollars et ne cesse d'augmenter.

James Robertson histoire

Cet argent, James Robertson “préfère qu’il soit consacré à un système de bus qui fonctionne jour et nuit plutôt qu’à un petit bus qui [lui] serait réservé. Cette ville a besoin de bus disponibles 24 heures sur 24 et sept jours sur sept”.

Ce qui est certain, c’est que Robertson n’aura plus à marcher 33 kilomètres chaque jour pour aller travailler. Il a par ailleurs déclaré être “fier d’avoir réussi son trajet pendant toutes ces années”.

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