« Butt therapy » ou l’art de dessiner des paires de fesses pour se détendre

Sawako Kabuki, l'artiste la plus cool du moment a inventé une nouvelle façon de méditer : la «butt therapy»

Par Aylan-afir Publié le 07/02/2023 à 20:01
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Sawako Kabuki est une jeune artiste japonaise qui a su éblouir le monde avec ses œuvres décomplexées. Elle revient, cette fois-ci, avec une nouvelle forme de thérapie qui sort entièrement de l'ordinaire. Selon elle, la meilleure méthode pour se sentir mieux est de « dessiner des fesses ». Ce qu'elle appelle la « Butt Therapy ».

« J'aime dessiner des fesses, ça a un effet méditatif sur moi »

Sawako Kabuki est aujourd'hui connue pour ses œuvres d'art déstabilisantes. La jeune artiste fait de l'art, mais à sa manière. Elle n'hésite pas à intégrer, dans ses vidéos, des illustrations de fesses ou de défécation. Sa dernière œuvre, intitulée « butt therapy », sera exposée à la galerie Miyu du 24 février au 8 avril. Une création intrigante qui commence déjà à parler sur le Net.

Cette exposition sera la toute première de l'artiste en Europe. Elle comporte une vingtaine d'œuvres, issues de l'imagination débordante de la jeune graphiste. Des tableaux qui illustrent les « quatre besoins - ou désirs- de la vie, comme la nourriture, le sexe, le sommeil et l'érection ».

Portrait de l'artiste la plus déjantée de la Toile

D'origine japonaise, Sawako Kabuki est née en 1990, à Tokyo. Elle a reçu une licence de graphisme après avoir suivi ses études à l'université d'art de Tama. Une fois diplômée, la jeune femme devient assistante-réalisatrice de films pornographiques. Cette expérience est à l'origine de son penchant pour le nu.

Selon l'artiste japonaise, l'art est un mélange d'audace et de corporalité féminine. C'est d'ailleurs pour cela qu'on voit des corps de femmes s'emboîtant dans ses tableaux très colorés. Sur certaines de ses œuvres, des petits corps de femmes nues remplacent des fluides corporels, comme on peut le voir sur l'image ci-dessous.

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Par le biais de ses créations d'art, elle cherche avant tout à braver les interdits et à révéler au grand jour certains aspects sombres de notre intimité. Une manière moderne de mettre à terre les tabous, en prônant la tolérance et en normalisant certains aspects de la nature humaine.

Un jeu de contraste fascinant

Ce qui nous fascine dans les œuvres de Sawako, c'est sans doute sa manière de jouer avec les couleurs et les contrastes. Sur toutes ses réalisations, une combinaison de teintes est toujours très présente, celle du bleu et du rouge vif.« Comme les taureaux détestent et attaquent la couleur rouge, certaines combinaisons de couleurs m'ont toujours excitée… Comme le magenta et le cyon. Le rouge et le bleu, le jaune et le bleu, le pêche et le bleu ciel, etc. Je les utilise selon mon humeur », explique la jeune artiste.

Celle-ci a reçu des récompenses pour un bon nombre de ses films à de nombreux festivals internationaux, à l'instar d'Annecy, Zagreb ou encore Ottawa, notamment pour son œuvre Summer's Puke is Winter Delight. Cette création avait fait beaucoup de bruit en 2016.

Pour son nouveau court-métrage, l'artiste veut mettre la lumière sur un énième tabou : les menstruations. Il faut croire que Sawako a pour objectif de susciter le dégoût et la fascination de ses fans. C'est d'ailleurs ce qu'elle a elle-même avoué : « Quand un diagramme dans un livre sur le système solaire explique que Jupiter est étonnamment grande par rapport à la taille de la Terre, je me sens vraiment dépassée. J'espère pouvoir évoquer un sentiment d'inconfort similaire dans ma nouvelle série. »

Pour rappel, l'exposition de la « butt therapy » débutera le 24 février.

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