Excédé par la pénurie de carburant, Raymond ne décolère pas. Face à ce responsable de la CGT, il sort les crocs. Qui aura le dernier mot ?
Carburant : Entre ce syndicaliste et Raymond, la tension monte d’un cran à TPMP
Sur le plateau de TPMP, Cyril Hanouna donne la parole à tout le monde. Et la crise du carburant ne fait pas exception. Aïe, ça pique !
Carburant : la polémique de trop ?
Les heures sans carburant se transforment en semaines. Après deux ans de pandémie, la coupe des Français est pleine et elle menace de se briser en mille morceaux. Effarés par les conséquences de l'inflation, apeurés par la situation énergétique, ils peinent à joindre les deux bouts. Dans ce contexte houleux, Emmanuel Macron sait qu'il frôle le chaos social. Aussi, entendant le pire à son sujet et souhaitant démolir les projets funestes de l'opposition, il brise le silence. Se comptant en jours, il annonce le "retour à la normale." Mais pour y parvenir sans perdre davantage de plumes, il insiste sur la signature d'un accord entre le comité de direction TotalEnergies et la CGT.
La CGT campe sur ses positions...
🚨 C’est l’homme au cœur des tensions qui privent actuellement la France de carburant !
Salaires, revendications, réponse au gouvernement…
👉 Ce soir, Emmanuel Lépine, responsable syndical CGT "Pétrole" répondra à TOUTES les questions en direct dans #TPMP ! pic.twitter.com/TaOvaZPals
— TPMP (@TPMP) October 12, 2022
Tous les jours, Cyril Hanouna offre une tribune aux anonymes. En effet, lors de la crise des Gilets jaunes, il a été l'un des premiers à écouter leurs revendications. C'est pourquoi, peu enclin à s'exprimer dans les chaines d'information en continu, Emmanuel Lépine accepte son invitation. Pas du tout positif, il dresse un tableau noir. Les premiers mots du syndicaliste ne vont pas dans le sens de l'actuel locataire de L'Élysée. Pire encore, il précise que les négociations avec les dirigeants du distributeur de carburant est au point mort.
...Raymond sort de ses gonds
A la base, il rappelle que la majorité des grévistes réclame une augmentation. On fait alors l'association avec une bonne partie de la population active. En se montrant transparent sur le sien, le secrétaire général deFédération Nationale des Industries Chimiques ne sait pas encore qu'il va avoir Raymond sur le dos. Tout d'abord, il lui dit qu'il a de l'empathie pour les causes qui lui tiennent à cœur. Le fait de défendre les salariés avec autant de motivation et de conviction, c'est toujours appréciable. Soudain, le ton monte. "Vous nous annoncez des [paies] de 2500 - 3000 euros par mois, des bonus de 6 000 euros et là, vous mettez d’autres [personnes] en difficulté."
N'écoutant pas les arguments de son adversaire, le voisin de Danielle Moreau persiste et signe. "Pensez aux gens qui veulent travailler et qui n’ont pas de carburant." Avec un tiers de son salaire mensuel en poche, ils souffrent également de l'inflation. Excédé par tout ça, il le supplie de "garder en tête le fait [qu'il n'est pas quelqu'un de lambda" et que sa stratégie de blocage nous "met [tous]en danger". Est-ce que le message est passé en haut lieu ? La suite, on vous la racontera forcément dans l'un des prochains numéros de Pausecafein !