Cinq commentaires mythiques du sport français

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À tout grand évènement sportif, ces commentateurs. En France, on peut se vanter d'avoir de sacrées personnalités au micro. Que ce soit en football, rugby ou en athlétisme et Formule 1, on ne s'ennuie pas devant notre poste de télévision. Alors, pour célébrer et rendre honneur au sport français et à ses commentateurs, voici cinq commentaires mythiques du sport français !

Patrick Montel - Alors peut-être ?

Nous sommes en finale du 4x400 mètres des championnats d'Europe 2014 à Zurich. Alors que la Russie, la Grande-Bretagne, l'Ukraine et la France se battent pour la victoire, les Bleues ratent leur passage de relais. Alors qu'elles luttent pour le podium, les françaises perdent tout espoir de médailles : "Avec les trois devant, on revient pas" affirme Patrick Montel. C'était sans compter sur Floria Gueï. La dernière relayeuse va réaliser un tour de piste exceptionnel : "Alors peut-être ?"

Julien Fébreau - Accélère, accélère !

La Formule 1 est parfois critiquée pour son manque d'émotion et de suspens. Pour certains, ce ne sont que des voitures qui font des tours, pour d'autres, c'est une passion bouillante et dévorante. Julien Fébreau fait partie de la seconde catégorie.

Alors que les Mercedes de Bottas et Hamilton partaient largement favorite pour le Grand Prix d'Italie 2020, tout ne s'est pas passé comme prévu. Après une sortie de route de Leclerc et une pénalité pour Hamilton, c'est Pierre Gasly et Carlos Sainz qui se retrouvent en tête pour un dernier tour de folie. Depuis 1996, aucun français n'avait remporté de GP, peut-être la fin de la malédiction. Un moment moment commenté et vécu par Julien Fébreau. Magique !

Thierry Roland - On peut mourir tranquille

"Enfin le plus tard possible mais, on peut." On t'aime Thierry. Pour un moment de légende, il fallait un commentateur de génie. Alors, lorsque la France remporte la Coupe du Monde 1998 chez elle, en battant le Brésil en finale 3-0, Thierry Roland laisse parler son cœur. Une séquence mythique qui rendra nostalgique tous ceux qui l'ont vécu.

Thierry Gilardi - Oh Zinédine, pas ça Zinédine

Un Thierry peut en cacher un autre, une finale de Coupe du Monde peut en cacher une autre. 8 ans après le sacré des Bleus, les hommes de Zinedine Zidane sont aux portes d'une nouvelle consécration. Face à eux, de tenaces italiens menés par un Gianluigi Buffon exceptionnel.

Dans un match fermé et serré, remake de la finale de l'Euro 2000 remportée par les Bleus, le France et l'Italie dont dos-à-dos : 1 partout après 90 minutes.

Après avoir éclaboussé le match de sa classe avec une panenka complètement folle sur penalty, Zinedine Zidane va se faire remarquer un nouvelle fois. Mais pas pour les bonnes raisons. Provoqué par Marco Materazzi, le numéro 10 français va perdre son sang-froid. D'un coup de boule rageur, il cloue le torse du défenseur et son match dans le même temps. Le reste appartient à l'histoire.

Laurent Jalabert, Alexandre Pasteur, Marion Rousse - Ça va Marion ?

Celui-là est très spécial, car on est sur une émotion toute particulière. Après des mois de galère, des chutes et des galères à répétition, Julian Alaphilippe arrive aux championnats du monde de cyclisme avec des certitudes mais beaucoup de doutes.

Après plusieurs attaques, le français s'envole et à 17 kilomètres de l'arrivée. Dans la cabine des commentateurs, il sont trois : Alexandre Pasteur, Laurent Jalabert (ancien vainqueur du Tour d'Espagne notamment) et Marion Rousse. Ancienne championne de France et, il faut le préciser, petite amie de Julian Alaphilippe.

Dans les derniers kilomètres, alors que la France exulte, on entend des petits sanglots au micro de France 2. Émue aux larmes par la victoire de son compagnon, Marion Rousse en perd sa voix. Après l'arrivée, alors qu'elle tente de se remettre de ses émotions, Laurent Jalabert lui adresse un petit : "Ça va Marion ?" Touchant et si authentique !