Les 20 plus grands guitaristes de l’histoire du rock !

Êtes-vous d’accord avec ce classement ?

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Par La rédaction Modifié le 08/03/2016 à 17:00
Guitaristes
Qu'est-ce qu'un guitar hero ? Une définition préalable s'impose avant tout classement. Il ne suffit pas d'être un guitariste de rock pour être un guitar hero. Le guitar hero doit à la fois avoir eu un impact notable sur l'histoire du rock (critère de notoriété), faire preuve de virtuosité et d'inventivité technique, sans pour autant négliger le talent de compositeur et de mélodiste.

Ainsi certains guitaristes de renom ne sont pas considérés comme des guitar heroes, car ils ne remplissent pas toutes les conditions : Kurt Cobain ou Robert Smith, par exemple, sont reconnus comme des guitaristes dans l'histoire du rock, mais pas pour leur virtuosité. Buckethead ou Michael Angelo Batio sont des grands virtuoses, mais pas assez connus du grand public. Quant à BB King ou John Mc Laughlin, ils pratiquent une musique qui n'est pas à proprement parler du rock (blues, jazz), même si elle lui en emprunte des éléments.

Nous vous proposons donc un classement qui pourra paraître subjectif à certains, mais qui s'efforce de recouper plusieurs classements consultés ici ou là dans des revues spécialisées.

1. Hendrix, le prototype du guitar hero

Hendrix

Source : gentside.com

S'il ne devait y en avoir qu'un seul, ce serait celui-là. Hendrix fait figure de prototype même du guitar hero : il a connu une carrière fulgurante, qui l'a amené à révolutionner l'histoire du rock. Sa virtuosité hors pair a considérablement relevé le niveau d'exigence technique des guitaristes, laissant loin derrière lui tous les épigones d'Elvis ou Chuck Berry.

Venu du circuit blues américain avant de débarquer à Londres à la fin des sixties, Hendrix a assimilé toutes les techniques des guitaristes américains de ce genre musical, en y ajoutant des éléments venus à la fois du funk, de la soul et du rock psychédélique, et en pratiquant un jeu de scène spectaculaire (jeu avec les dents, derrière son dos, etc...). Capable d'improvisations interminables, il subjuguait son public par sa sensualité et sa fusion avec son instrument, avec lequel il semblait littéralement faire l'amour en scène. Il a aussi apporté nombre d'innovations dans le son du rock : amplificateurs poussés à fond, utilisation du larsen et de la distorsion, des pédales d'effet, du vibrato, etc.

Tous les guitaristes du rock lui doivent quelque chose, parfois même sans le savoir, et il mérite donc de figurer en tête de notre classement.

2. Eric Clapton, le white british bluesman

Clapton

Source : playnotes.fr

La notoriété soudaine d'Hendrix a mis à mal l'hégémonie d'Eric Clapton sur la scène rock. Celui que des graffitis londoniens gratifiaient alors du nom de God ("Clapton is God") a vu d'un oeil consterné la montée en puissance de Hendrix, dont la virtuosité excentrique et polymorphe semblait rendre obsolète la technique placide et bonhomme de Clapton. Pour autant, il ne faudrait pas négliger l'importance de celui-ci dans l'histoire de la guitare rock, d'abord par sa capacité à assimiler tous les plans des plus grands guitaristes du blues américain (en particulier BB King), et à les rendre accessibles au grand public européen.

S'ajoute à cela ses talents de compositeur et de mélodiste, illustrés par quelques tubes majeurs, tels que Sunshine of your Love, Layla, Cocaïne et tant d'autres. Pour cette raison, il mérite la 2e place de notre classement.

3. Jimmy Page, le sideman de légende

Jimmy Page

Source : wmmo.com

L'essentiel de la carrière et de la formation musicale de Jimmy Page s'est faite dans les années 60, en tant que musicien de studio (sideman). Le nombre de groupes et de musiciens auxquels il a apporté sa contribution guitaristique, le plus souvent de manière anonyme, est considérable, même hors du Royaume-Uni (Polnareff, Johnny, Eddy Mitchell). Cette expérience a permis au guitariste de cultiver sa virtuosité.

Mais sa renommée historique réside surtout dans sa participation au groupe Led Zeppelin, qu'il a fondé en 1968 avec le batteur Jason Bonham, le bassiste John Paul Jones et le chanteur Robert Plant. Ce groupe peut être considéré comme l'un des pères du hard rock, mais il a surtout contribué à enrichir le rock par des emprunts aux répertoires orientaux, le recours à la virtuosité, les compositions complexes et des shows démesurés. L'aventure Led Zep prend fin en 1980, suite au décès du batteur, mais Jimmy Page continue de participer occasionnellement à diverses collaborations musicales.

4. Jeff Beck, le génie du vibrato

Jeff Beck

Source : zealnyc.com

A l'instar de Clapton et Page, Jeff Beck a fait partie, dans les années 60, des Yardbirds, groupe britannique ayant décidé d'insuffler un vent de virtuosité et d'authenticité dans le rock anglais, en puisant dans le répertoire du blues américain. Avant que Page ne saborde le groupe à la fin des années 60 pour fonder Led Zep, Jeff Beck a été, après Clapton, le 2e guitariste à contribuer à cette aventure musicale. Sans doute le moins connu des trois, il a pourtant posé les jalons de ce qui sera l'avenir du rock : son saturé et larsens, bottleneck, pédales d'effet, et surtout un phrasé inimitable, fondé sur l'utilisation savante du vibrato.

On ne retient de Jeff Beck que son rôle de pionnier, ouvrant la voie au succès d'Hendrix, mais il mérite mieux que cela. Il participe également, dans les années 70, au mouvement de fusion entre le jazz et le rock, avant de revenir au blues par la suite, tout en collaborant à des grands figures de la pop et du rock (Rod Steward, Joss Stone).

5. Keith Richards, le créateur de riffs

Keith Richards

Source : youtube.com

La place de Keith Richards dans cette liste est un peu à part, puisque sa virtuosité peut paraître discutable. Mais c'est paradoxalement parce qu'il a simplifié le jeu guitaristique, en s'inspirant du principe des accords ouverts présents dans le blues, qu'il a apporté sa contribution au rock. Cela lui a donné un jeu solide, peu enclin au jeu soliste échevelé, mais permettant d'épanouir son talent de mélodiste, créateur de riffs. Le riff est ce thème mélodique joué à la guitare, qui donne tout sa couleur et sa personnalité à un tube. Jumpin’ Jack Flash, Paint it Black ou (I Can't Get No) Satisfaction en sont des illustrations, ouvrant la voie à bien d'autres riffs, tel celui, si célèbre, du Smoke on the Water de Deep Purple.

6. Carlos Santana, le latin rocker

Carlos Santana

Source : infos-reveil.fr

Carlos Santana a fait une entrée fracassante sur le devant de la scène rock lors du festival de Woodstock, en 1969, au sein du groupe Santana, qu'il a créé. Il y montre une grande virtuosité ainsi qu'une grande expressivité en jouant sur sa guitare Gibson SG, grâce à un jeu facilement reconnaissable dès les premières notes. Ce jeu se caractérise par son caractère très lyrique et chantant, avec un son saturé rond et chaud, ainsi que par l'utilisation des techniques du blues (bend, legato ou encore les glissés et tirés). Il sait mêler des influences du répertoire mexicain (Carlos est originaire du Mexique, même s'il vit aux Etats-Unis), américain et jazz, avec une couleur de son très latino (apport des congas, et autres percussions sud-américaines). Auteur de tubes mémorables tels que Europa, Black Magic Woman, ou Maria Maria, il continue, à l'âge de 68 ans, de tourner sur les scènes du monde entier.

7. Ritchie Blackmore, the Deep Purple hero

Ritchie Blackmore

Source : metalnexus.net

S'il ne devait y avoir qu'un seul riff de guitare, ce serait sans doute celui, universellement connu, de Smoke on the Water, que l'on doit à Ritchie Blackmore, le guitariste de Deep Purple. Soliste hors pair et rythmicien hargneux, réputé pour ses improvisations, capable d'enchaîner une cantate de Bach à un boogie des plus torrides, Blackmore est considéré comme l'un des grands guitar heroes de l'école anglaise, aux côtés de Clapton, Jeff Beck et Jimmy Page.

Adepte du vibrato et du feed back dans les années 1970, il a apporté la vitesse et l'élégance au rock et, malgré un caractère arrogant et agressif, il reste avec sa Fender Stratocaster, l'archétype du guitariste des années 1970. Un modèle de stratocaster porte son nom. Son style repose sur l'utilisation de la pentatonique mineure, de la gamme blues et de phrases néo-classiques utilisant les cordes à vide et les gammes mineures naturelle et harmonique". Il influencera, par la suite, des guitaristes comme Yngwie Malmsteen ou Eddie Van Halen (voir infra).

8. Eddie Van Halen, l'inventeur du tapping

Eddy Van halen

Source : counterkicks.com

L'importance d'Eddie Halen dans l'histoire du rock est comparable à celle d'Hendrix. Largement autodidacte, comme ce dernier, Van Halen a lui aussi apporté une spontanéité et une créativité tant mélodique que technique, qui s'est manifestée notamment par le développement d'une méthode de jeu dite "tapping à deux mains", consistant à taper les notes directement sur le manche avec les doigts de la main droite (pour les droitiers), et à faire de même avec les doigts de la main gauche. Le résultat est une vélocité d'exécution considérable, qui permet toutes les acrobaties possibles.

Eddie Van Halen a fondé, avec son frère batteur, le groupe Van Halen en 1972, qui a eu un grand succès, en particulier dans les années 70 et 80, grâce à des tubes tels que Jump, Panama, Hot for Teacher, et bien d'autres. Le jeu polyvalent d'Eddie se conjugue avec sa fougue et son inventivité, contribuant à faire de lui l'un des plus grands guitaristes de l'histoire du rock.

9. Brian May, le guitariste astrophysicien

Brain May

Source : tracks.arte.tv

Brian May n'est pas seulement le guitariste emblématique du groupe Queen. Il est aussi titulaire d'un doctorat d'astrophysique obtenu le 23 août 2007, et portant sur "les vitesses radiales dans le nuage de poussière zodiacal". Voilà qui est assurément peu commun dans le monde du rock ! B. May avait interrompu la rédaction de sa thèse en 1974, lorsqu'il avait délaissé ses études pour se consacrer au groupe Queen.

Parmi les guitaristes de rock célèbres, il a la particularité de jouer un modèle unique de guitare, la Red Special, qu'il a lui-même construite, contribuant à créer un son unique et facilement identifiable. Son apport au sein de Queen est d'avoir introduit un son rock assez agressif et proche du hard rock, alors même que les compositions du groupe sont de nature très éclectiques, conjuguant les synthés, les références à la musique classique et à la pop musique, et la virtuosité vocale de Freddy Mercury. Il a pris ses distances avec sa carrière musicale depuis la mort du chanteur de Queen en 1991.

10. The Edge, l'anti-guitar hero

the Edge

Source : youtube.com

Si David Howell Evans, alias The Edge, est surtout connu en tant que guitariste de U2 (seule formation proche du courant New-Wave à figurer dans ce classement), il mérite également d'être distingué par le fait que sa technique semble refuser obstinément de figurer dans la catégorie des guitaristes virtuoses. Refusant les solos démonstratifs et m'as-tu-vu des guitaristes de hard rock, The Edge semble au contraire privilégier le jeu épuré et les ambiances planantes, grâce à l'utilisation de pédales d'effet tels que le delay, le chorus et autres modulations synthétiques.

L'énergie rock n'est cependant pas absente de son jeu, comme en témoignent notamment les morceaux de l'album War, qui a propulsé le groupe sur le devant de la scène. Sa personnalité musicale unique méritait d'être saluée dans ce classement.

D'autres génies de la guitare et leurs histoires vous attendent en page 2 !

11. Stevie Ray Vaughan, le cow-boy à la Stratocaster

SRV

Source : huffingtonpost.com

Celui qu'on nomme ordinairement SRV s'est distingué par son retour aux sources du blues, à l'heure où le rock semblait privilégier les shows grandiloquents et le spectacle tape-à-l'oeil. Dans la droite lignée d'Hendrix et des bluesmen américains, il crée le groupe Double Trouble avec son frère bassiste au cours des années 70, pratiquant un jeu fait d'authenticité et de fougue virtuose. Le succès arrive progressivement, jusqu'à la consécration des années 80, lorsqu'il place ses solos, joués sur sa guitare Fender Stratocaster fétiche, sur le titre China Girl de David Bowie. Il se produit alors sur les scènes du monde entier, arborant un chapeau de cow-boy et des santiags colorées. Il connaît une fin tragique à 36 ans, en mourant lors d'un accident d'hélicoptère, en 1990.

12. Slash, le virtuose au chapeau haut-de-forme

Slash

Source : 911tabs.com

Slash est surtout connu pour être le guitare solo du groupe de hard rock Guns N' Roses, au sein duquel il a officié de 1985 à 1996. Reconnaissable grâce à son chapeau, sa tignasse abondante et sa moue boudeuse, Slash développe un son lourd, grâce à sa guitare Gibson Les Paul (ce qui ne l'empêche pas de piocher, de temps à autre, dans l'une des 200 guitares de sa collection personnelle). Son jeu mélange le son clair des balades grand public, et le son agressif des groupes hard rock. Même s'il est surtout connu pour sa participation aux Guns, il a aussi collaboré avec des artistes prestigieux tels que Michael Jackson, Lenny Kravitz ou Iggy Pop. Il a entrepris une brillante carrière solo depuis son départ des Guns.

13. Kirk Hammett, le trash metal guitarist

Slash

Source : aintitcool.com

Kirk Hammett est surtout connu pour sa participation au groupe de thrash metal Metallica, au sein duquel il exerce, depuis 1983, la fonction de soliste. Il a suivi des cours avec un autre guitar hero, Joe Satriani (dont nous reparlerons dans la suite du classement), qui lui ont permis d'étoffer son jeu de soliste, en introduisant des gammes exotiques dans le répertoire du heavy metal. Il a influencé des milliers de guitaristes dans le monde avec son style de solo reconnaissable par son phrasé et sa technique.

14. Joe Satriani, le professeur

SAtriani

Source : emertainmentmonthly.com

Joe Satriani a le double mérite d'avoir été le professeur d'un certain nombre de guitaristes célèbres dans le monde du rock (Kirk Hamett, Steve Vai) au sein de la prestigieuse Berkeley University, et d'avoir donné ses lettres de noblesse au hard rock instrumental. L'essentiel de la carrière de Satriani est en effet (si l'on fait exception de sa participation au groupe Chicken Foot et à la tournée de Deep Purple en 1993/94), constituée d'albums solo (15 au total, à ce jour), dans lesquels il montre avec éclat ses talents de compositeur et de virtuose de la 6 cordes.

Satriani est généralement considéré comme l'un des guitaristes les plus respectés et les plus techniquement accomplis de sa génération. Il a su concilier virtuosité destinée aux guitaristes (amateurs et pro) et succès auprès du grand public. Il maîtrise toutes les techniques de jeu pour guitare, du legato au tapping en passant par le sweeping, les harmoniques et l'utilisation du vibrato. Il fait également souvent référence à la science-fiction dans les titres de ses morceaux.

15. Steve Vai, de Zappa au metal

Steve Vai

Source : danielrohr.ch

Le parcours de Steve Vai semble assez éclectique, puisqu'il intègre, à l'âge de 19 ans, le groupe de Frank Zappa, qui l'a recruté grâce à son savoir théorique et son goût pour l'improvisation. Il rejoint ensuite le groupe Alcatrazz, où il remplace Yngwie Malmsteen le temps d'un album et d'une tournée. De 1985 à 1989, il joue aux côtés de David Lee Roth, l'ex-chanteur de Van Halen, avec lequel il enregistre deux albums. Il quitte David Lee Roth pour commencer une carrière solo, qui lui permettra de donner libre cours à sa folie créatrice (il publie 8 albums, dont Passion and Warfare, sera son plus grand succès en 1990).

Il joue ordinairement sur une guitare 7 cordes, qui lui permet de jouer des notes plus graves. Ses instruments et ses tenues de scène sont très colorées. Sa technique est influencée aussi bien, par Hendrix que par les virtuoses de la 6 cordes du heavy metal.

16. Malmsteen, le pape du metal néo-classique

Malmsteen

Source : fanart.tv

A l'instar de Ritchie Blackmore, le guitariste d'origine suédoise Yngwie Malmsteen a été très influencé par le répertoire de la musique classique et baroque (Bach, Paganini), dont il a surtout retenu la pratique de la virtuosité démonstrative. Il s'est fait ainsi le créateur d'un nouveau genre au sein du heavy metal : le metal néo-classique. Parfois qualifié dédaigneusement de "Paganini permanenté", en allusion aux goût pour les créations capillaires sophistiquées des musiciens de glam metal des années 80, Malmsteen roule sa bosse depuis les années 80, principalement sur les scènes des Etats-Unis et du Japon (où il est adulé comme une star), dans des formations dont il est l'attraction principale. Il joue le plus souvent une musique instrumentale, tout comme Steve Vai et Satriani.

17. Diamond Darrell, créateur du groove metal

Diamond Darrell

Source : rollingstone.com

Diamond (parfois appelé "Dimebag") participe très jeune à de nombreux concours de guitaristes, qu'il gagne le plus souvent. Il crée ensuite le groupe Pantera, au début des années 80, en compagnie de son frère batteur. Le groupe, qui pratique une sorte de glam metal assez kitsch, ne rencontre pas le succès, jusqu'à ce qu'il se décide à incorporer un son thrash à sa musique, tout en y ajoutant un groove syncopé qui évoque le funk. A cela s'ajoutent les prestations du chanteur au crâne rasé Phil Anselmo.

Le succès est au rendez-vous, et en 1991, Pantera joue également avec AC/DC et Metallica devant 500 000 personnes au festival des Monsters of Rock à Moscou, qui célèbre la chute de l'Union Soviétique. Après plusieurs albums réussis, le groupe se sépare en 2003. Diamond disparaît tragiquement à 38 ans, le 8 décembre 2004, assassiné sur scène pendant un concert de son nouveau groupe Damageplan, par un ex-fan de Pantera.

18. Vernon Reid, couleur vivante

Vernon Reid

Source : concertcapture.com

Vernon Reid est surtout connu pour être le fondateur du groupe de fusion Living Colour, exclusivement composé de musiciens noirs, et pratique une musique mêlant rock, heavy metal, funk, rap et jazz. Son jeu est puissant et exubérant à la fois : une sorte de Jimi Hendrix sous acide. Il poursuit plusieurs collaborations musicales après la séparation de Living Colour en 1995.

19. Nuno Bettencourt, le beau gosse du funk metal

nuno Bettencourt

Source : i-was-there.net

Né aux Açores, territoire portugais, Bettencourt émigre aux Etats-Unis dans les années 70 avec sa famille. Il fonde le groupe Extreme en 1985, qui pratique un mélange de funk et de metal qui sera très en vogue dans les années 90. Malgré le tube More than Words, le groupe peine à garder son public, et finit par se séparer en 1996, avant de se reformer dans les années 2010.

Malgré cette courte carrière, Nuno Bettencourt a réussi à s'imposer comme un véritable guitar hero. Son apprentissage autodidacte lui a permis d'avoir une approche unique de l'instrument, alliant les effets mélodiques et rythmiques avec une grande musicalité. Ses solos de guitare sont de véritables morceaux à part entière dans les chansons : ils sont tour à tour lyriques, expressifs ou énergiques. Mais ses qualités de musicien ne se limitent pas à son jeu de guitare : c'est aussi un compositeur mature (III Sides To Every Story), aux arrangements innovants (cuivres, violons dans un contexte rock). Il est également très bon chanteur et l'a toujours prouvé, depuis Extreme où il fait les chœurs jusque dans ses futurs projets solo et de groupes.

20. Jennifer Batten, le vol du bourdon femelle

jennifer Batten

Source : alchetron.com

Nous terminons ce classement par la seule représentante féminine des guitar heroes : la belle et grande (et blonde) Jennifer Batten. Elle se fait remarquer au cours des années 80 par plusieurs albums virtuoses, sur lesquels elle reprend notamment Le vol du bourdon du compositeur russe Rimsky-Korsakov. Elle est choisie par Michael Jackson en 1987, pour participer à ses tournées (celles de Bad, de Dangerous en 1992, enfin de HIStory en 1997). Elle joue alors devant des millions de personnes, qui sont subjuguées par cette grande amazone blonde aux tenues de scène excentriques. Elle continue depuis une carrière solo.

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