Il se masturbe en classe et est viré du lycée !
Côtes-d’Armor : un lycéen exclu de son école… pour s’être masturbé devant son enseignante
Si on savait que les adolescents avaient les hormones en ébullition, on était loin de se douter que cela pousserait certains à se toucher en classe ! C’est d’ailleurs une histoire similaire qui fait beaucoup de bruit à Côtes-d’Armor, à Lannion, au lycée Félix Le-Dantec. Un lycéen est accusé de s’être masturbée devant son enseignante, et celle-ci a demandé l’exclusion définitive de l’élève. Pour sa défense, l’élève plaide l’érection incontrôlée. Voici ce qu’il s’est passé.
Le lycéen demande sa réintégration
Depuis cette histoire survenue le 18 janvier dernier, le lycée Félix Le-Dantec à Lannion doit faire face à une situation pour le moins… délicate. Ce jour-là, élève et enseignante se sont retrouvés seuls dans une salle de classe. Pour précision, la professeure enseigne l’espagnol et est contractuelle depuis 2016. Le jeune homme raconte avoir été victime d’une « érection incontrôlée » et se serait touché un instant pour soulager cette soudaine gêne.
Néanmoins, cette version ne colle pas à celle rapportée par l’enseignante. Celle-ci affirme que l’élève aurait commencé par lui « effleurer les fesses » avant de « se masturber en sa présence ». Suite à cette histoire, l’enseignante a immédiatement porté plainte. Elle est aujourd’hui en arrêt maladie, selon le rectorat.
De lourdes sanctions
L’élève accusé par l’enseignante est « déscolarisé depuis le 18 janvier ». Après que le jeune homme a plaidé l’érection incontrôlée, ses parents espèrent bien obtenir une réintégration. Car oui, l’élève nie les accusations de l’enseignante et réclame son retour en classe, se disant injustement sanctionné.
Pour qu’il puisse reprendre ses études, les parents du jeune homme ont demandé la suspension de l’exclusion définitive au juge des référés du tribunal administratif de Rennes. En effet, s’il n'a pas remis les pieds en classe depuis le 18 janvier, le jeune homme est officiellement exclu depuis le 26 janvier dernier.
La famille de l’élève incriminé a fait appel à une avocate pour le représenter. Celle-ci prétend que le jeune homme a agi dans une « situation de gêne et d’inconfort », et qu’il aurait simplement « tenté de le masquer ».
Toujours pour défendre son jeune client, l’avocate ajoute : « Il a été sanctionné sur la base des seuls dires de l’enseignante sans que la matérialité des faits ait été établie ». Elle déplore cette sanction qu’elle qualifie de « sanction disproportionnée ».
Les faits qu’on reproche au jeune homme sont graves, car ils pourraient même être qualifiés d’ « exhibitionnisme ». Nous rappelons que la loi punit sévèrement cela. Le jeune homme accusé devra attendre la semaine prochaine pour connaître le verdict du juge des référés.
Cas isolé ? Il semblerait que non. Bien que les histoires d’exhibitionnisme en classe ne soient pas légion, cette dernière décennie a vu d’autres cas. Nous citons particulièrement l’affaire du Lycée de Bellevue en 2014 et celle du lycée Jules-Ferry à Paris, en 2022.