Mamie Matraque : « J’ai les nerfs en pelote quand je vois ces richesses astronomiques et tous ces gens à la rue »
« 8 types possèdent 50% des richesses mondiales, quel attrape-nigaud ! »
Il y a quelques jours, mon petit-fils - qui vient souvent manger à la maison - m'a dit que seulement 8 multimilliardaires détiennent autant que la moitié la plus pauvre des êtres humains, c'est-à-dire plus de 3 milliards d'individus. 8 = 3 000 000 000 !
En 2015, 83 personnes possédaient autant que la moitié la plus pauvre de l'humanité. En 2016, ils n'étaient plus que 62. Et maintenant, en 2017, ils ne sont plus que 8 à détenir entre leurs mains autant d'argent que les plus déshérités de notre planète.
Source photo : www.pausecafein.fr
Mais mazette, on nage en plein délire. C'est inadmissible qu'en 2017, on en soit encore là. Comment peut-on tolérer que des gens meurent de froid dans la rue pendant que d'autres peuvent (moralement et légalement) licencier des centaines de personnes même si leur entreprise fait des bénéfices. Et au passage, se gaver de millions d'euros ou de dollars en plus tous les ans, sans se faire de mouron...
Dans 25 ans, l'homme le plus riche du monde pourrait détenir 1000 milliards de dollars, le saligaud ! Pour dépenser cette somme, il lui faudrait être un vrai panier-percé et dépenser 1 million de dollars par jour pendant... 2 738 ans. Mais à quoi ça sert d'avoir autant, dites-le moi les jeunes, j'en reste totalement bouche bée, et outrée qui plus est.
Et ne croyez pas que ces inégalités immondes et immorales n'ont pas lieu en France, mes petits. Chez nous, dans l'Hexagone où il y a deux fois plus de sans-abri aujourd'hui qu'il y a 20 ans, 21 milliardaires possèdent autant que les 40% les plus pauvres de la population. Moi, ça me fait faire la soupe à la grimace.
Vous imaginez : il faut moins de 3 jours pour un grand patron de multinationale française pour gagner le salaire annuel de tous ses salariés les moins biens payés car son salaire est en moyenne 132 fois supérieur.
Source photo : www.pausecafein.fr
Quand on entend ça, on se dit qu'on nous vole le fruit de notre travail, que les gens vont se réveiller, s'indigner, faire la grève comme avant la guerre, réclamer un encadrement des salaires par exemple. Mais non, que nenni, ce sont ceux qui râlent contre les "migrants" et les "assistés" qu'on entend le plus.
On nous mène par le bout du nez, je vous le dis mes enfants.
J'ai vraiment les nerfs en pelote quand je vois ces ultra-riches continuer à accumuler alors qu'il y a tous ces gens à la rue..."
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Source : L'ONG Oxfam et La Fondation Abbé Pierre