« J’étais tellement à vif et à cran que j’avais l’air d’une épave »
Trois jours après son accouchement, elle poste cette photo et émeut le web
Par Modifié le 31/10/2015 à 13:00
Voici Danielle Haines, une Américaine qui vit à Phoenix, en Arizona. En 2013, elle est tombée enceinte pour la première fois de sa vie. Malgré sa trentaine entamée, elle vit très bien sa grossesse et accouche d'un petit Ocean sans aucune aide médicale. Le petit bonhomme est en parfaite santé.
Pourtant, quelques jours plus tard, Danielle est au plus mal. Elle fait une dépression post-partum, une sorte de baby blues aggravé. Mais elle ne le sait pas encore.
Quand sa soeur Sarah lui rend visite après l'accouchement, elle prend Danielle en photo. Une photo de sa soeur topless et triste qui tient le petit Ocean dans les bras.
Source photo : Facebook/ Danielle Haines
Au départ, Danielle poste cette photo avec un texte et ne les partagent qu'avec un petit groupe de personnes. Mais il y a quelques semaines, elle a choisi de rendre son message public.
Le voici, traduit pour vous :
"Voici une photo de moi, trois jours après la naissance. J’étais tellement à vif et à cran que j’avais l’air d’une épave. J’aimais mon bébé, son père me manquait (il était parti travailler ce jour-là), j’étais en colère contre ma mère, j’avais de la peine pour mon frère car ma mère nous a abandonnés et maintenant, j’avais un petit garçon qui lui ressemblait, mes tétons étaient craquelés et saignaient, je n’avais presque plus de lait, mon bébé avait vraiment faim, j’étais triste en pensant aux gens qui tuent des bébés, intentionnellement je veux dire, je n’avais pas dormi depuis les contractions, je ne savais pas quoi faire de ma poitrine, j’avais mal au vagin à force de devoir rester assise pour allaiter, je perdais la boule en quelque sorte.
Katie est venue chez moi pour m’apporter à manger le matin où cette photo a été prise. Peut-être qu’elle était là aussi pour apporter le déjeuner de midi. Puis, l’une de mes 7 soeurs, Sarah, m’a rendu visite le soir pour apporter le dîner. Elle a pris cette photo de moi. Elle est venue avec le repas et a dit : "Salut ! Comment vas-tu ?" Et j’ai répondu : "Je suis au fond du trou."
Source photo : Facebook/ Danielle Haines
On a discuté, elle a écouté, et elle m’a dit : "Je sais exactement ce que tu traverses." Ça aide de savoir qu’elle aussi est devenue folle ! Puis elle a dit : "Je sais que ça peut paraître bizarre mais, as-tu un appareil photo ? Tu as l’air à vif et tellement belle." Je suis contente qu’elle ait pris la photo. Elle avait juste l’intention de passer pour laisser le dîner. Elle a fini par rester beaucoup plus longtemps. J’avais besoin d’elle. Elle le savait. J’ai téléphoné à Rachel, j’avais besoin d’elle. J’avais besoin qu’elle s’occupe de mon bébé, j’avais besoin qu’on m’aide davantage à poser mon bébé sur ma poitrine. J’ai appelé Shell. J’avais besoin qu’elle me dise que mon bébé allait bien. Ce sont des mamans qui ont vécu de vraies dépressions post-partum. Celles qui sont passées par là avant... Partagerez-vous ce que vous avez ressenti les premiers jours ?
J’ai eu une période post-natale magique. Ce n’était pas facile mais j’ai été soutenue et nourrie et on m’a rappelé que des mères avant moi étaient passées par cette phase de la maternité, que je m’en sortirai et que ça irai bien pour moi aussi."
La dépression post-partum est trop souvent ignorée alors que de nombreuses mères se sentent mal après leur accouchement, sans comprendre pourquoi. C'est aussi pour cela que le message vibrant et les mots simples de Danielle ont eu autant de succès. Son message a été partagé plus de 20 000 fois !
De nombreux messages de soutien l'ont aussi aidée à comprendre que tout allait bien et qu'elle n'était pas seule. Aujourd'hui, la maman va beaucoup mieux et elle profite de son temps avec le petit Ocean.
Source photo : Facebook/ Danielle Haines
La dépression post-partum est une maladie qui toucherait une maman sur quatre après la naissance. Ce n'est rien de grave mais il est important de bien entourer ces jeunes mères pour qu'elles se sentent soutenues et qu'elles comprennent ce qui leur arrive.
Si vous voulez faire connaître cette maladie ou si vous avez vécu ce baby blues, vous pouvez liker, commenter ou partager l'article avec vos proches !
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