Drame effroyable en Seine-Saint-Denis : une femme égorge son bébé de trois mois

C'est un véritable drame qui est survenu à Stains, en Seine-Saint-Denis. Une mère a poignardé son bébé de trois mois. Touchée grièvement à la gorge, la fillette de trois mois n'a pas survécu à sa blessure.

Un terrible infanticide

Samedi 18 mars, peu avant 18 heures, un drame a eu lieu dans la ville de Stains, en Seine-Saint-Denis. Un nourrisson de trois mois a été découvert en arrêt cardiaque. Autour de lui, se trouvaient ses parents, ses grands-parents paternels ainsi que son frère et sa sœur, âgés de trois et onze ans.

Le bébé gisait sur la table du salon du domicile familial, au milieu d'une mare de sang. La fillette présentait une plaie béante au niveau de la gorge. Il semblerait ainsi que le nourrisson ait été égorgé. Malheureusement, il n'a pas survécu à sa profonde blessure. Les forces de l'ordre ont retrouvé l'arme probable du crime, un couteau, dans la cuisine.

Une enquête a immédiatement été ouverte, et les parents de l'enfant ont été placés en garde à vue le soir du drame. La présumée meurtrière, la mère du bébé, a livré à un récit glaçant aux enquêteurs. Se sentant « à bout », elle aurait porté un coup de couteau fatal à son enfant. La mère assure avoir agi seule dans la chambre du bébé.

La mère internée en hôpital psychiatrique 

Quelques jours avant le drame, la santé mentale de la mère se serait brutalement dégradée. Ses proches affirment que ses propos devenaient de plus en plus incohérents. Lors de la garde à vue de la prévenue, un médecin a confirmé la thèse de la dépression. Par conséquent, elle a été hospitalisée dans une unité psychiatrique. Selon les témoignages recueillis, la mère de famille aurait souffert de troubles psychiques à chacun de ses accouchements. 

🔴 FLASH - #Stains : Un bébé âgé de trois mois a été tué, vraisemblablement #égorgé, au domicile de ses parents. Ces derniers ont été interpellés ce samedi.

👉 La mère, qui se serait dénoncée, a été #hospitalisée en psychiatrie. (Le Parisien) #SeineSaintDenis pic.twitter.com/2LABfG4bTJ

— FLASH INFO Ile-de-France (@info_Paris_IDF) March 20, 2023

Cette tragédie n'est pas sans rappeler l'infanticide d'une violence extrême commis en 2021, à la Chapelle-en-Serval. Il s'agissait d'un bébé de 19 mois poignardé à 18 reprises par sa mère. Cette dernière a écopé d'une peine de 20 ans de réclusion criminelle.

Une dépression post-partum ?

La dépression post-partum est une dépression qui peut survenir suite à un accouchement. Elle se manifeste généralement dans les huit semaines suivant la naissance d'un enfant. Contrairement au baby-blues, la dépression post-partum peut avoir des symptômes sévères et durer de nombreux mois.

Plus répandue qu'on ne le croit, la dépression post-partum touche environ 15 à 20 % des mères. Une moitié d'entre elles peut présenter des troubles psychiques importants. Selon des sources médicales, les symptômes liés à la dépression post-partum sont divers et affectent les femmes de manière différente.

Dépression post-partum : reportage dans un centre d'aide aux jeunes mamans https://t.co/5cHfCadgoF pic.twitter.com/pQqQ5EX1j9

— ELLE (@ELLEfrance) March 18, 2023

Ces symptômes peuvent, ainsi, inclure une tristesse profonde et inexpliquée, de l'anxiété, une grande irritabilité et une perte d'intérêt pour les activités que l'on apprécie habituellement. Dans des cas plus rares, la dépression post-partum peut conduire une mère à se désintéresser, voire à rejeter complètement son enfant. Dans des cas extrêmes, la dépression post-partum peut conduire une mère à mettre en danger la vie de son enfant, en s'en prenant physiquement à lui.