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11. Le groupe Bidon, Où c'que t'as appris à faire l'amour comme ça ? 

 

Source : cdandlp.com

 

En 1982, le groupe Bidon (qui portait bien son nom) évoquait dans sa chanson les reproches semble-t-il adressés par Adam à sa compagne Eve au Paradis terrestre. Eve n'avait sans doute pas bénéficié de cours d'éducation sexuelle qui lui auraient appris comment donner du plaisir à son compagnon d'infortune !  

 

13. Alain Bashung, T'es vieux, t'es con

 

Source : cdandlp.com

 

 Bashung n'a pas eu toujours bon goût, la preuve avec ce disque improbable sorti en 1966, sur lequel il interprète la chanson T'es vieux, t'es con. Et si on y ajoute une parure de hippie qui fait mal aux yeux (gilet en moumoute, pull rouge et pantalon à carreaux), on peut comprendre tout le chemin parcouru par l'artiste depuis ses débuts jusqu'à ses succès tardifs. 

 

14. Pierre Gilbert, Antoineries

 

Source : thoraxoblog.canalblog.com

 

Le chansonnier Pierre Gilbert prenait le contre-pied de la mode yéyé en 1966, dans ce disque qui parodie les Elucubrations d'Antoine, chanteur aux cheveux longs et aux chemises à fleurs. 

 

15. François Wertheimer, Les compagnons de l'apocalypse

 

Source : cdandlp.com

 

 Il fallait oser faire une telle pochette, avec un portrait en pied du chanteur nu aux côtés d'un montage photo du visage d'Adolf Hitler sur un autre corps nu ! François Wertheimer l'a fait en 1971, et on ne s'en est jamais remis. Aucune propagande néo-nazie dans tout ça, juste une évocation du climat délétère du film Les damnés, que le réalisateur italien L. Visconti a consacré au 3e Reich en 1969.   

 

16. Shake, Je viens de loin

 

Source : cdandlp.com

 

 En 1976, le chanteur Shake (?) nous apprenait plusieurs choses : 1) qu'il était au Pakistan et qu'il avait choisi de s'installer en France; 2) que son sport favori était le hockey sur gazon; 3) qu'il est préférable de se conformer aux canons esthétiques en vigueur dans le pays où on a choisi de faire sa carrière de chanteur (faute de quoi, on disparaît très rapidement ds mémoires !).   

 

17. Carène Cheryl, Ne raccroches [sic] pas, je t'aime

 

Source : ebay.fr

 

Dans la catégorie "les plus belles fautes d'orthographe de l'histoire de la chanson française", je vous propose ce titre de Carène Cheryl, sorti en 1976, qui nous rappelle qu'il ne faut surtout pas oublier la règle de conjugaison des verbes du 1er groupe à l'impératif : à la 2e personne, le verbe ne prend pas de -s (contrairement au présent de l'indicatif). Il faut dire que la pauvre Carène n'a peut-être pas poussé ses études au-delà du CM2.     

 

18. Nancy Holloway, Tu n'est [sic] pas venu

 

Source : 2ememain.be

 

 Plus fort encore, la pochette de la chanson de Nancy Holloway confond (en 1964) la conjugaison de la 2e et de la 3e personne du présent de l'indicatif.   

 

19. Patrick Topaloff, Les rois du skate-board

 

Source : 2ememain.be

 

 Patrick Topaloff est un grand pourvoyeur de chansons pourries devant l'éternel. Il a notamment sévi avec le comédien Sim à la fin des années 70 dans une reprise parodique de la chanson Grease (Où est ma ch'mise grise ?). En 1978, il nous vantait les plaisirs du skate-board avec un air d'abruti notoire.

 

20. Johnny Hallyday, Que je t'aime

 

Source : diggersrecordstore.nl

 

 Une petite devinette pour terminer ce florilège : cette pochette de 45 tours contient une grosse faute d'orthographe, saurez-vous la découvrir ? Un indice : la faute est dans le nom de famille de l'interprète. 

 

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