450 espèces animales sont concernées par l’homosexualité

Après avoir observé les animaux pendant des siècles, les chercheurs en savent plus sur leur rapport au sexe et l'homosexualité animale. Chez certaines espèces, ils ne s'accouplent pas juste pour procréer : ils semble avoir des relations sexuelles juste pour le plaisir et même avec le sexe opposé. Le but n'est pas de justifier l’homosexualité chez l'humain en se basant sur les animaux mais plutôt de briser l'argument qui prétend que c'est contre-nature.

L'homosexualité et la bisexualité chez les animaux a souvent fait débat et pourtant elle existe bel et bien. Nous ne sommes pas non plus les seuls à avoir des relations sexuelles pour le plaisir

Source photo : marcgourion26.blogspot.fr

Les plus connus sont les bonobos (connus pour aimer s'accoupler plusieurs fois dans la journée), les dauphins, les béliers, les pingouins, les éléphants de mer et même les mouches. Des observations faites par des biologistes, ethnologues et scientifiques révèlent que 450 espèces sont concernées par l'homosexualité, le plus souvent entre mâles. Il y en a même qui se font des plaisirs solitaires, comme les kangourous, les singes...

Il y a parfois des raisons qui poussent un animal à se rapprocher d'un autre du même sexe mais on ne peut pas l'expliquer pour les 450 cas

Par exemple, les dauphins s'accouplent entre mâles pour faciliter les liens sociaux dans le groupe. Quant aux mouches, il leur manque un gêne qui leur permettent de différencier les sexes. Chez les femelles albatros, des biologistes ont remarqué que certaines d'entre elles restent en couple toute leur vie pour s'entraider à élever les petits. Cela a permis d'augmenter la population d'albatros à un moment où il manquait des mâles. De plus, 20 % des oies sont lesbiennes. Elles copulent avec un mâle juste pour avoir un oeuf et l'élèvent ensuite avec une femelle.

Et parfois, c'est juste une question d'attirance sexuelle

1 bélier sur 8 refuse de se reproduire avec les femelles ou vont jusqu'à séparer un couple pour garder le mâle rien que pour eux. Cela arrive aussi chez les putois et les moutons. Quant aux pingouins et aux manchots, des couples mâles couvent les oeufs abandonnés par les femelles ou vont jusqu'à les voler en les remplaçant par des pierres.

Les girafes, les chiens... même les hérissons peuvent avoir des relations homosexuelles tout en se reproduisant avec des femelles. Cela peut être dû à un désir de dominer l'autre, parce qu'il n'y a pas assez de femelles ou simplement parce qu'ils aiment cela, bien que ce soit encore difficile à accepter de nos jours.

Au parc naturel de Londres, deux flamants roses nommés Carlos et Fernando volaient régulièrement des oeufs en espérant avoir un bébé rien que pour eux mais les femelles revenaient les chercher. Les gardiens du parc ont donc décidé de leur confier un bébé orphelin qui venait de naître en le mettant dans un oeuf cassé qu'ils ont réparé avec du scotch. Le bébé est sorti de son oeuf et les deux pères l'ont élevé comme leur propre enfant.

Source photo : lejardindejoeliah.com

Des couples de pingouins mâles vivants au zoo de New York, en Chine et en Allemagne volaient aussi des oeufs. Ils sont devenus des mères de substitution quand ces dernières n'arrivent pas à s'occuper de leurs petits.

Récemment, deux lions ont été photographiés par Nicole Cambré en train de se faire plaisir au Botswana

Source photo : Nicole Cambré

La photo a vite fait le tour d'Internet avant que National Geographic casse le mythe. Le lion en dessous est en fait une lionne transgenre : c'est bien une femelle mais avec des caractéristiques masculines, c'est pour cela qu'elle a une crinière. L'homosexualité existe malgré tout chez les lions, mais comme pour les dauphins, c'est un moyen de resserrer les liens sociaux.

Nous pensons connaître les animaux et pourtant, il existe encore beaucoup de préjugés sur eux comme le fait qu'ils ont des rapports sexuels juste pour la reproduction ou qu'ils n'ont tout simplement pas de sentiments. Ce qui est sûr, c'est qu'ils ont plus à nous apprendre qu'on ne le croit.

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