La vie en internat, c’est des amitiés qui se forgent pour toute une vie
14 signes qui montrent que vous avez grandi dans un internat
1. Le speech des surveillants en début d'année
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"Je m'présente Roger Boutinard, je serai votre surveillant en chef pendant cette année. Les règles sont simples. 1- le surveillant à toujours raison. 2- quand le surveillant a tort, revoir la règle numéro 1. Défense de rire ou de pleurer bande de sales petits merdeux. Si vous respectez les règles, tout se passera bien. Si vous voulez jouer au plus con, laissez-moi vous dire que je gagne toujours à ce jeu." A ce moment, les petits nouveaux ont déjà rempli leur caleçon et les anciens se marrent, car ils connaissent déjà ce petit numéro.
2. Le rush pour la douche du matin
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Pour aller à la seule douche où il y a de l'eau chaude ET une pression de l'eau correcte, c'est déjà un challenge. C'est comme Mario Kart avec plus de gnons dans la figure. Et pas plus de 5 minutes de douche par individu sinon, c'est le lynchage public. Seuls ceux qui se lèvent à 5 heures du mat pourront profiter de l'eau chaude. Et autant vous dire que quand les 80 internes de la promo veulent prendre leur douche, la tension monte vite.
3. Se friter à la cantine pour espérer avoir du Nutella
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Tous les jeudis, c'est une plaquette de Nutella. Enfin, une sous-marque de Nutella. Sinon, c'est du kawa qui a un goût de brûlé et une tranche de pain. Si la cantinière vous aime bien, elle vous file un peu de beurre et une poche de confiote à la mûre.
4. Retrouver les internes filles avec des tronches de déterrées
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En général, elles subissent le même régime que les garçons. Lever aux aurores, douche à l'eau froide, faire un lit au carré sinon, c'est une heure de colle. L'égalité hommes-femmes, c'est à l'internat qu'elle se trouve. Et pour ce qui est du maquillage ça vient après le petit-dèj'.
5. Aller au foyer et regarder la télé 10 minutes avant d'aller en cours
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Bien évidemment, la télécommande est cassée. Donc on se tape les programmes jeunesse tous les matins sur FR3. Et au final, Martin Matin, ça se laisse regarder quand on est en 3ème ou en terminale.
6. Retrouver les DP
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Ah, les demis-pensionnaires. Ils ont bien de la chance. Un vrai lit, des repas chauds et une vraie douche qui ne sent ni l'urine, ni le moisi. C'était nos mortels ennemis, c'était ceux qui avaient de la chance. Ils pouvaient regarder la télé plus d'une demi-heure le matin et le soir.
7. Les deux heures d'étude pile après les cours
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Quand on n'avait pas de devoirs (occasion rare), on pouvait lire un livre. Pas de chance, les seuls livres qu'on avait étaient soit au CDI (fermé) ou alors, c'était des manuels scolaires. Au pire, il y avait du Kafka, mais aucune illustration. Pas de quoi faire rêver les jeunes romantiques en mal de mangas que nous étions.
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C'était souvent les restes de la semaine, réchauffés et resservis. Enfin, quand on dit réchauffé… Parfois, il y avait une viande indéfinissable. On pensait qu'il s'agissait du petit Antoine, perdu dans l'excursion de la semaine dernière. Du coup, le soir dans nos chambres, on dealait de la bouffe.
9. Les deals de l'internat
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Il y avait une chambre pour chaque genre de deal. Dans la chambre 17, c'était les mangas. Dans la chambre 4, c'était les conserves. Dans la chambre 6, c'était les boissons et pour les cigarettes et autres plantes à fumer, c'était la 12. Souvent, c'était assez cher mais il fallait bien que l'on vive. Et bien sûr, on planquait tout dans les faux plafonds, dans les toilettes ou bien sous les lattes du lit.
10. Les sorties dans le village
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La sortie au village, c'était quand on était sage. Mais pas la peine d'aller acheter de l'alcool, les surveillants étaient dans les lieux de vente. On allait donc au McDo ou au supermarché. Parfois, on arrivait à piquer un pack de bières sans se faire griller. Si l'un d'entre nous pensait à s'échapper, on prenait tous deux heures de colle et lui se mangeait 4 heures. C'était pareil pour les retards. Autant vous dire qu'on était tous à l'heure.
11. Faire le mur
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Faire le mur demandait une certaine préparation. Il fallait avoir des chaussures de rechange planquées dans un sac, des habits, une lampe torche (généralement, la Maglite de Fournier). Les autres internes nous donnaient une liste de choses à acheter pendant l'escapade, avec l'argent. Et si on se faisait choper, c'était la cata'. Convocation chez le directeur, quatre heures de colle et on dormait dans le couloir toute la nuit avec juste un oreiller.
12. Les bizutages
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Rien de bien méchant. On tabassait à coup de polochons les petits nouveaux une fois que le surveillant allait se coucher. On le faisait aussi avec les balances et quand c'était votre anniversaire. Autant vous dire qu'on ne dormait qu'à moitié à l'internat.
13. Les punitions
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La règle était simple : si l'un de nous faisait une bêtise, c'est tout le dortoir qui prenait. On était levé en pleine nuit vers 2 ou 3 heures du mat'. On devait rester au garde-à-vous dans le couloir pendant une heure et écouter le sermon des surveillants, et parfois du directeur. Ils nous demandaient souvent de balancer dans leur bureau. Et bien évidemment, personne ne le faisait.
14. Les soirées avec le surveillant
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Parfois, on pouvait tous mater un film, jouer au babyfoot, aux cartes ou regarder le match de foot avec les surveillants. C'est là qu'on se rendait compte qu'il s'agissait d'êtres humains avant tout. Finalement, l'internat ce n'était pas si mal que ça.
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