Fauchée, elle est contrainte d’arrêter la chimiothérapie pour reprendre le travail à 65 ans

Faute d’argent, une sexagénaire atteinte d’un cancer est contrainte d’arrêter la chimiothérapie pour retourner au travail et subvenir à ses besoins.

Par Aylan-afir Modifié le 24/01/2023 à 15:17
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On a tendance à oublier la chance que nous avons en tant que Français habitant l'Hexagone. Outre l' dont nous souffrons actuellement, la pénurie des énergies et les autres difficultés, nous continuons tout de même à accéder aux soins médicaux.

Malheureusement, c'est loin d'être le cas de tous les pays du monde. Certaines personnes malades se retrouvent contraintes de mettre leur santé en second plan. Tel est le cas de cette femme âgée de plus de 60 ans, qui se retrouve dans l'obligation d'interrompre sa chimiothérapie, faute d'argent.

Une situation alarmante

Si l'accès aux soins médicaux est accessibles pour toutes les bourses en France, il n'en est rien dans d'autres pays du monde. Cela pousse chaque jour des milliers de personnes à continuer à travailler, au détriment de leur santé. C'est notamment le cas de Marilyn Ann Manette, une femme âgée de 65 ans qui habite au Canada. Atteinte d'un cancer, Marilyn ne parvient plus à assurer ses dépenses quotidiennes. La modeste qu'elle perçoit est insuffisante pour couvrir l'ensemble de ses besoins.

Lorsqu'elle apprend la récidive de son cancer du côlon, Marilyn s'effondre. La seule solution qui, selon elle, pourrait la tirer d'affaire serait d'arrêter son traitement de chimiothérapie pour reprendre le travail. En effet, la pauvre femme ne peut plus payer ses soins médicaux. Mais ce n'est pas tout, son emploi lui exige d'arrêter la chimiothérapie.

Elle doit arrêter la chimiothérapie

Alors qu'elle avait un rendez-vous dans le service d'oncologie à l'hôpital de Moncton, la Marilyn décide de ne pas s'y rendre. La raison pour laquelle elle a préféré annuler son rendez-vous était la somme restante dans son compte bancaire. Marilyn avait tout juste 2 euros, même pas assez pour faire le plein d'essence.

Elle touche 955 euros par mois et son loyer est de 1 012 euros. "Chaque mois, je dois vendre quelque chose pour compenser la différence", confie-t-elle. Sa retraite ne lui permet même pas de payer la totalité de son loyer. Elle doit se débrouiller autrement pour subvenir à ses besoins.

Après avoir écoulé les 15 semaines de prestation d'assurance-emploi en cas de maladie, Marilyn n'est plus en mesure de payer ses frais médicaux. Il ne lui reste ainsi plus qu'une seule solution : reprendre le travail.

Avant sa retraite, elle travaillait en tant que cuisinière au sein d'un foyer de soins. Cependant, elle ne pourra pas assurer les tâches de son poste si elle n'arrête pas immédiatement son traitement contre le cancer du côlon. "Pour reprendre le travail, mon corps doit se nettoyer de la chimio. Parce qu'à cause d'elle, je vais aux toilettes dix fois par jour".

Néanmoins, cette décision risque d'être fatale pour Marilyn. Malgré ses nombreux appels à l'aide, notamment auprès de députés et de ministres de sa région, personne ne semble vouloir aider la pauvre femme. C'est donc seule qu'elle poursuit ce combat contre le cancer et la cherté de la vie.

Espérons qu'une âme charitable prendra connaissance de son histoire et décidera de lui venir en aide.

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