Parfois, il faut choquer pour éveiller les consciences !
Elle placarde des serviettes hygiéniques avec des messages féministes dans toute sa ville
Son projet féministe a commencé avec ce message sur une serviette : « Imaginez que les hommes soient aussi dégoûtés par le viol que par les règles ».
Cette citation vient d’un tweet de @cutequeer96.
Voir une serviette dans une place publique est choquant et peut offenser certaines personnes mais c’est exactement ce que recherche Elonë.
"Je ne m’appelle pas chérie"
Son objectif est d’ouvrir le débat sur le féminisme et mettre sur la table des sujets aussi graves que le viol.
"Les violeurs violent les gens et, pas des habits"
Bien sûr, elle a essuyé des commentaires pas très flatteurs mais ça ne l’arrêtera pas de se battre et d’avancer dans sa lutte.
Exemple d’un échange avec un détracteur :
Anonyme : Pourquoi placarder de fausses informations sur des serviettes dans toute la ville ? En quoi est-ce du féminisme ? Ça ne promeut pas l’égalité des sexes. Comment peut-on être aussi conne et sexiste ?
Elle : De fausses informations ? Très bien, j’ai menti en disant que 23 millions de femmes ont été violées l’année dernière, que je suis maître de mon vagin et que 20,5 millions de femmes sont victimes du trafic sexuel ?
Tu as raison, je suis TELLEMENT sexiste, je ne peux me retenir !
Elle a également précisé que le message qu’elle essaye de faire passer est que « le féminisme est synonyme d’égalité et non la haine des hommes.
"Tu serais tellement mignonne si tu pouvais…"
-NON.
Après seulement deux jours, son initiative a eu tellement de succès que les gens se sont mis à écrire leur propre message.
Ce n’est que le début de l’ambitieux projet de cette jeune femme et il sera intéressant de voir l’ampleur qu’il prendra dans le futur.
"Mon vagin, mon choix."
Le projet d’Elonë est déjà très viral sur la toile et inspire de nombreuses personnes à l’imiter, et on peut être sûr que ce ne sont que les prémisses de quelque chose de plus grand. Alors que certains la taxent de gaspiller des serviettes, elle assure n’avoir utilisé qu’un paquet et qu’elle fait des dons aux femmes sans abris de sa ville, régulièrement.