Il n’y a pas que des avantages à être belle !
« Trop belle pour être compétente » : cette jeune femme perd son travail à cause de sa beauté
Alors que la beauté est, en règle générale, un atout qui facilite beaucoup de choses dans la vie, l’histoire de cette jeune fille prouve qu’elle peut aussi porter préjudice. Dans les lignes qui suivent, on vous raconte comment Emma Hulse s’est fait licencier de son travail en raison de sa beauté.
L'histoire d'Emma Hulse : beauté, préjugés et licenciement
En effet, c’est à cause de son corps de rêve et de son joli minois qu'Emma Hulse, une diplômée de 24 ans, s’est fait virer de son travail. Le motif invoqué par son employeur : « trop belle pour avoir des compétences au travail ». Révoltée, la jeune femme aura à cœur de lui prouver qu’elle est tout aussi intelligente que belle. Elle a réussi à se venger de la meilleure des manières.
Quand la beauté devient un handicap
Gâtée par la nature, Emma aime partager des clichés de son corps et de son visage sur Instagram. Ses nombreux followers n’ont de cesse de la complimenter sur sa beauté, ce qui lui fait toujours plaisir. Malheureusement, ce compte Instagram qu'il lui apporte satisfaction sera aussi à l'origine de ses malheurs au travail.
Le défi d'être prise au sérieux
Certains clichés sont profondément ancrés dans la société. Et beaucoup croient encore que les jolies femmes sont sans cervelle. Emma a justement été victime de ces préjugés, qui lui ont coûté ce poste de travail qu’elle convoitait tant. Tout commence à la fin de ses études universitaires. La jeune femme se lance à la quête d’un emploi dans son domaine de prédilection. Malheureusement, elle se heurte vite à une réalité amère : le parcours pour trouver un poste est semé d'embûches. La concurrence est rude et il est difficile pour elle de mettre en avant ses compétences.
Licenciée au premier jour de travail
Le pire, c'est qu’à chaque entretien, on lui conseille de s’orienter vers le mannequinat. En effet, les employeurs ont du mal à la prendre au sérieux. Elle finit, enfin, par trouver un poste, mais à son premier jour, c’est la désillusion. Le responsable (qui n’était pas présent lors de l’entretien) la regarde d’un mauvais œil, et demande dès la fin de la journée à rompre le contrat de travail. Comme beaucoup d'autres avant lui, le patron lui propose de se rediriger vers le mannequinat.
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Le patron se fait licencier à son tour
Encore une fois, Emma est réduite à son apparence par un patron qui la juge « trop belle » pour avoir des compétences. Sauf que ce dernier ne s'arrête pas là. Il lui confie qu’il avait consulté son compte Instagram et qu’il allait conserver son numéro. Il ne souhaite pas l'engager, mais aimerait vivement prendre un verre avec elle. Indignée, la jeune femme a trouvé la solution parfaite pour se faire justice. Elle a médiatisé son histoire, suite à quoi le responsable s’est fait licencier à son tour par le gérant du groupe.
La meilleure des vengeances
L'histoire d'Emma Hulse est un puissant rappel des préjugés nocifs qui persistent dans notre société, réduisant parfois les individus à leur seule apparence physique. Son licenciement, fondé sur une beauté jugée excessive, met en lumière l'urgence d'éradiquer ces stéréotypes dépassés. Malgré ces épreuves, Emma a su faire preuve de résilience, utilisant sa situation pour mettre en évidence ces injustices. Sa démarche a conduit à des conséquences significatives pour son employeur, soulignant l'importance d'une culture de travail respectueuse et équitable pour tous.
« Belle mais bête » : décryptage d'un préjugé sur la beauté
Le stéréotype de la « belle mais bête » ( dumb blonde en anglais) qui est un cliché largement répandu selon lequel les personnes attirantes, notamment les femmes, manqueraient d'intelligence. C'est une forme de préjugé qui associe l'apparence physique à des caractéristiques de personnalité ou des capacités intellectuelles. Ce stéréotype est nuisible, car il limite et dévalue les individus, en les réduisant à leur apparence et en niant leur complexité et leur individualité.
Des clichés destructeurs dans le travail et en société
Il est important de noter que de tels stéréotypes ne sont pas seulement faux, mais aussi destructeurs, car ils peuvent conduire à la discrimination et à des traitements injustes dans de nombreux aspects de la vie, y compris dans le milieu de travail.
Les pires motifs de licenciement à travers le monde
- Un employé en Allemagne s'est vu licencier pour avoir volé une barre chocolatée.
- En 2009, une employée de la compagnie aérienne Horizon Air perd son emploi après avoir partagé sur Twitter des informations concernant des retards de vol.
- En 2006, un employé d'une entreprise américaine a perdu son boulot... pour avoir mangé deux tranches de jambon d'un sandwich. La raison : le sandwich devait être jeté.
- Un homme travaillant pour une entreprise de livraison s'est vu licencier pour avoir refusé de se raser la barbe.
- Un chauffeur de bus en Suède a perdu son boulot après avoir arrêté son bus pour aider une personne âgée à traverser la rue.
- Un employé de la société Abercrombie & Fitch s'est vu licencier pour avoir porté une chemise noire. Cette couleur qui ne fait pas partie du code vestimentaire de l'entreprise.
- Un employé de la société Google a été licencié après avoir tiré à l'arc sur le campus de l'entreprise, en violation des règles de sécurité.
- Un contrôleur aérien perd son travail après avoir dormi pendant son quart de nuit, ce qui a provoqué une panique temporaire dans la tour de contrôle.
- Le responsable d'une entreprise d'hygiène a licencié un employé après qu'il a éternué sur le lieu de travail. Ce qui était considéré comme une violation des normes d'hygiène de l'entreprise.