Google : ces employés découvrent qu’ils sont licenciés grâce à leur badge

Ces employés de l’entreprise Google ont appris qu’ils avaient été licenciés d’une drôle de façon !

Par Aylan-afir Modifié le 27/01/2023 à 18:06
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Dans le monde de l'entreprise, bénéficier d'un travail à temps plein rime généralement avec plus de sécurité pour les salariés. Pour ces employés de Google, la certitude de conserver un emploi dans une grande entreprise renommée a pris fin d'une drôle de façon. En effet, ils n'ont pas reçu de lettre de licenciement. Ils n'ont pas non plus été convoqués au bureau des ressources humaines pour obtenir une quelconque explication. Non, c'est grâce à leur badge... qu'ils ont appris qu'ils avaient été licenciés !

Un plan de licenciement massif

Depuis 24 ans, Google fait partie des entreprises qui ont la mainmise sur l'univers du Net. C'est l'un des piliers des GAFAM, avec Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Le produit phare proposé par Google est avant tout un moteur de recherches utilisé par des millions de personnes à travers le monde. Mais on ne saurait réduire la société à cela ! En effet, au fil des ans, elle a acquis YouTube, Gmail, Google Play, Google Maps ou Google Earth. Elle propose également de nombreux autres services et logiciels (Chrome, Android par exemple).

Le groupe Alphabet détient la propriété de Google. En septembre 2022, il rassemblait environ 187 000 salariés, selon Capital. Sundar Pichai, le dirigeant d'Alphabet, avait alors expliqué dans un courriel envoyé à ses salariés : "Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaires". Il semble que cette dernière soit bel et bien terminée. En effet, le groupe a annoncé qu'il envisageait de procéder à des licenciements massifs, vendredi 20 janvier 2023. La suppression de 12 000 postes en cours.

Des licenciements expéditifs

Et pour licencier ses employés, l'entreprise n'a pas pris de gants. Elle a adressé des mails matinaux aux employés qui étaient concernés. Or, tout le monde n'a pas l'habitude de vérifier ses mails dès le réveil. Ainsi, une salariée de New York a découvert qu'elle ne travaillait plus pour le groupe lorsqu'elle a remarqué que son badge d'entrée ne fonctionnait plus, selon Business Insider. L'un de ses collègues (également ancienne salariée) a expliqué au site d'infos américain que tous les employés avaient été obligés de scanner leurs badges d'entrée vendredi 20 janvier. Pourtant, auparavant, il leur suffisait de le présenter aux gardiens pour pouvoir accéder à leur lieu de travail.

Contrairement à la France, où les procédures de licenciement sont codifiées, aux États-Unis, elles sont expéditives, voire brutales. Ainsi, une femme enceinte de 8 mois a été mise à la porte par le groupe Alphabet par mail, juste avant de prendre son congé maternité. Un ancien salarié, qui a dédié vingt ans de sa vie à l'entreprise, dira qu'il a perçu ce renvoi comme une gifle.

Alphabet n'est pas la seule grosse entreprise à faire des coupes drastiques au niveau de ses effectifs salariaux. Pour rappel, Microsoft, Facebook, Amazon ont également procédé à des licenciements en masse. Si l'on procède à un rapide calcul, ces sociétés ont supprimé environ 60 000 postes au total.

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