Beaucoup de gens disent qu'on pourrait faire "mieux" quand il s'agit de la santé mentale. Et oui, il reste beaucoup du cerveau et de ses fonctions dont on ne sait rien. Mais on peut se le dire : on a fait des progrès.
Vous ne nous croyez pas ? Regardez ces pratiques barbares que des docteurs avec un vrai diplôme de médecin infligeaient à ceux souffrant de maladies mentales.
1. L'hydrothérapie
Non, pas un bain relaxant. L'hydrothérapie, c'était brutal et ça consistait à envoyer des jets d'eau à haute pression sur les patients ainsi que des bains gelés. Les patients devaient être attachés ou maintenus de force dans la baignoire.
2. Le manque de sommeil
Parce qu'il y avait trop de patients à l'hôpital psychiatrique de Camarillo, on faisait dormir les patients par rondes. Certains docteurs pensaient que l'état zombie-esque des patients était une bonne chose, pensant qu'il pourrait les aider contre la dépression. Ils avaient tort : la dépression peut être un symptôme du manque de sommeil.
3. L'injection du virus de la malaria
Normalement, on essaie d'empêcher les gens d'avoir la malaria. Cependant, pendant un temps, ils l'injectaient aux gens souffrant de neurosyphilis. L'idée ? La malaria "devait" causer une fièvre qui "devait" tuer les bactéries responsables de la syphilis. La réalité ? Le patient mourait en quelques jours. Au moins, il n'avait plus la syphilis...
4. La stérilisation
La stérilisation, souvent pratiquée sans consentement du patient, se faisait sur ceux atteints de schizophrénie et ceux atteints de maladie mentale. Dr Julius Wagner-Jauregg pensait que la masturbation excessive était responsable de la schizophrénie. Ainsi stérilisa-t-il plusieurs de ses patients. Historiquement, la stérilisation est souvent utilisée dans un simple but d'eugénisme - comme par exemple en Inde - et rarement avec le consentement des patients.
5. Le berceau Utica
Nommé après le Utica Psychiatric Center, ces boîtes ressemblant à un cercueil servaient à retenir les patients qui se débattaient trop. Souvent, ces berceaux créaient encore plus de panique chez les malades, et parfois même des blessures.
6. Les électrochocs
Cette "thérapie" consistait à attacher les patients et à les électrocuter afin de combattre plusieurs maladies mentales. C'est toujours utilisé de nos jours, mais plus rarement, et dans des circonstances très précises. Un des effets secondaires le plus reconnu est la perte de mémoire.
7. La thérapie à l'insuline
Les patients atteints de schizophrénie recevaient de fortes doses d'insuline, pour les faire tomber dans le coma pendant plusieurs jours. L'inventeur de la technique, Dr Manfred Sakel, pensait que les patients, en se réveillant de leur coma, seraient soignés. Il avait tort.
8. La lobotomie
Pendant près de 20 ans dans les débuts du 20ème siècle, les médecins pensaient que couper des chemins neuronaux guérirait les maladies mentales. Un objet tranchant était donc inséré dans le cerveau via l’œil ou le nez... Si vous considérez qu'être un légume, c'est mieux qu'être schizophrène, vous validez la lobotomie.
9. L'ablation d'un organe
Au début du 20ème siècle, un certain monsieur Henry Cotton pensait que les maladies mentales dérivaient d'une infection des organes. La solution ? Enlever lesdits organes. Cela va sans dire, le taux de réussite était très rare, et on peut s'étonner qu'autant de gens aient essayé.
10. La trépanation
La trépanation est une très vieille pratique qui existait déjà pendant le néolithique. Les chirurgiens faisaient un trou dans le crâne de quelqu'un pour soigner des maladies mentales, des migraines, ou des douleurs à la tête. On pensait que cela faisait sortir les mauvais esprits qui en étaient responsables. Le plus stupéfiant, c'est que cette méthode marchait particulièrement bien, et beaucoup de gens survivaient, même il y a 10 000 ans.
Tous ces traitements sont particulièrement affreux. Soyez heureux que la médecine progresse chaque jour, et on souhaite que tous affichent un peu plus de compassion pour ceux qui souffrent de maladies mentales.
Ces femmes et ces hommes atteints de maladies mentales ont besoin de soutien, et ce chien l'a bien compris :