En Espagne, des ados créent leur propre Fight Club : oui, c'est flippant

"La première règle du Fight Club : on ne parle pas du Fight Club". Enfin ça, c'est une réplique du film de David Fincher, avec le grand Brad Pitt... Mais dans la vie réelle, c'est impossible de ne pas parler du fait que des jeunes espagnols ont créé leur propre Fight Club !

 

A l'époque des réseaux sociaux, on ne peut pas passer à côté d'une news comme celle-ci !

 

Source photo : DR

 

Le journal espagnol La Voz de Galicia rapporte que dans la ville de Lugo, des jeunes gens de 14-15 ans organisent des combats de rue... Oui oui dans les rues de la ville, sur des places, dans des jardins, au calme.

 

Et après le calme, la tempête. En moyenne, ces combats rassemblent entre 30 et 50 ados, qui viennent des différents établissements scolaires de la ville. Voici un combat filmé de loin, qui a eu lieu il y a environ 1 mois :

 

 

On y voit deux jeunes gens se battre devant une foule organisée en rond autour d'eux. On sait que tous les combats se déroulent en 1 contre 1, et que les filles aussi peuvent participer. Des arbitres sont là aussi pour contrôler que tout se déroule bien.

 

Voici quelques règles de ce Fight Club espagnol (relayées par le quotidien El Mundo) :

 

- Il est interdit d'avoir des clefs et d'autres objets dans ses poches
- Il est interdit de tabasser un mec au sol
- Il est interdit de mordre ou de saisir un adversaire
- Quand un combattant dit "Je veux arrêter", le combat est terminé.

 

Jusqu'à présent, la police n'a jamais réussi à empêcher l'un de ces combats de rue, car les organisateurs placent des guetteurs autour de la zone de combat, au cas où. Malins, les jeunes coqs !

 

Qu'est-ce qui pousse ces jeunes à organiser ce genre de combat ?

 

Ce qui donne envie à ces jeunes de se donner en spectacle ainsi, c'est bien évidemment la perspective de faire le buzz sur les réseaux sociaux. Souvent, la foule filme et balance les vidéos sur Snapchat, WhatsApp, Facebook, etc.

 

Un phénomène inquiétant qui démontre une fois de plus qu'à mesure que la société en général et les jeunes en particulier perdent espoir dans l'avenir, le quotidien est de plus en plus violent, de plus en plus sexualisé, comme si l'expression Carpe Diem (vivre l'instant présent, en français) était devenu l'hymne désabusé de toute une génération...

 

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