"Pédé", "Tapette", "Gouine", "Sodomite", "t'es trop pédé", "trop gay", "je suis pas une tapette", l'assimilation de l'homosexualité à une forme de faiblesse fait souffrir. En effet l'insulte homophobe interpelle les minorités sexuelles et de genre, les stigmatise et les fait se percevoir dans la honte.
source : nohomophobes.fr
Le site NoHomophobes, lancé au départ en Amérique du Nord, vient d'être importé en France par l'association Mousse. Il recense en temps réel le nombre d'insultes homophobes présentes sur Twitter. Ainsi, ce mardi 24 mai, il n'est pas encore midi et plus de 1 400 "pédé" on été écrits sur le réseau. Sous les compteurs, les tweets en question, qui défilent au cours de la journée, ils sont régulièrement renouvelés, il faut dire qu'il y en a bien assez sur le réseau... En ce moment on peut lire :
source : twitter
source : twitter
source : twitter
Le site vise à mettre en évidence la fréquence de l’emploi des propos homophobes dans le langage courant. Rappelons qu'assimiler l'homosexualité à une chose honteuse est blessant, et que le taux de suicide des jeunes est plus important chez les minorités sexuelles et de genre. Une initiative donc, qui a pour but de sensibiliser et d'éradiquer du langage courant des expression homophobes.
source : nohomophobes.fr
Certaines personnes utilisent évidement ce type d'expression sans arrière pensée et sans mauvaise volonté, mais la banalisation de ces propos reste condamnable, et la sensibilisation n'en est que plus importante. iIl n'est pas admissible d'utiliser dans le langage courant des propos sexistes, racistes et homophobes.
Nous ne tolérons plus les propos racistes. Nous faisons quelques progrès en matière de propos sexistes. Mais malheureusement, les propos homophobes et transphobes sont encore omniprésents dans le langage courant.
Une campagne qui n'est pas sans rappeler la campagne "comme une fille" sensibilisant au fait que "fille" est régulièrement utilisé comme une insulte.
Pour voir le site français c'est ici, et le site américain, c'est là.
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