Cette jeune femme estime mériter la même flexibilité au travail qu’une mère, car elle aussi, elle a un “enfant” : son chien.
Jalouse, cette propriétaire de chien demande la même flexibilité au travail qu’une mère de famille
Une jeune Australienne de 28 ans, prénommée Mary Rose Madigan, enflamme la toile avec une requête qui sort de l'ordinaire. Propriétaire d'un chien, elle dit envier les mères de famille pour leur flexibilité au travail. Elle se définit, elle aussi, comme une maman, mais de son animal de compagnie.
Une année auparavant, la jeune femme avait décidé d'adopter un chihuahua. Aujourd'hui, ce chien occupe une place très importante dans sa vie. Elle réclame les mêmes droits que les mères au foyer, afin d'être plus présente pour son chien.
Elle décide de placer son chien dans une garderie
Bien qu'elle soit bien consciente que Frank, son petit chihuahua, peut rester seul, Mary Rose Madigan éprouve de la culpabilité à son égard. Comme une mère, elle ne peut pas laisser "bébé" dans un appartement vide pour aller au boulot. L'Australienne est convaincue que son chien ressent de la tristesse lorsqu'il se retrouve tout seul. Pour remédier à cela, elle a décidé de le confier à une garderie pendant ses heures de travail. Elle refuse de le laisser sans surveillance une journée entière.
#Virales | De acuerdo con el testimonio Mary Rose Madigan, las personas con perros debería tener la misma flexibilidad en el trabajo que las mujeres que son mamás. 🐾https://t.co/H9nK2icQxt
— Milenio Monterrey (@MilenioMty) December 7, 2022
Pour assurer à son chien un quotidien plaisant, Mary dépense 41 dollars en frais de garderie. De plus, lorsqu'elle est en retard pour le récupérer, elle se retrouve contrainte de payer des frais supplémentaires. "Je vois que les mères qui travaillent peuvent rentrer plus tôt, obtenir des horaires adaptés ou travailler depuis la maison plus fréquemment, et cela me rend absolument jalouse", confie-t-elle.
Les propriétaires d'animaux de compagnie méritent-ils aussi flexibilité et soutien ?
Mary n'a aucun doute là-dessus : son chien n'est pas son enfant. Cependant, elle affirme ressentir envers lui beaucoup d'amour. Un amour similaire à l'amour que porte une mère pour son enfant. "Je me rends compte de mon privilège ici. Je travaille dans une industrie qui généralement souhaite aider, soutenir et donner du pouvoir aux femmes. C'est pour cela qu'il existe des systèmes pour aider les mamans à équilibrer tout ça", explique-t-elle.
Cependant, elle reste convaincue que ces mêmes mesures doivent être prises avec les propriétaires d'animaux de compagnie. "Mais je sens que l'on doit stimuler ce même soutien envers les mères avec des animaux de compagnie. Je sais que ce ne sont pas des enfants, je sais que je ne suis pas une mère, et je ne pourrais jamais prendre conscience de tout le poids que cela représente, mais j'aime mon chien plus que ce que je me l'imaginais possible", conclut-elle.
Son idée semble certainement folle, au premier abord, mais elle possède tout de même une part de sens. Un animal de compagnie a lui aussi besoin d'amour, d'affection et d'entretien. Qui sait, peut-être que, dans un futur proche ou lointain, les propriétaires d'animaux de compagnie auront des droits similaires à ceux des mamans actives ?