La garde à vue de Pierre Palmade est terminée : le parquet requiert le placement en détention provisoire

L’humoriste était interrogé depuis jeudi 16 février.

Par Aylan-afir Modifié le 17/02/2023 à 14:32
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Près d’une semaine s’est écoulée depuis le grave accident de la route provoqué par Pierre Palmade. L’humoriste n’avait pas pu être interrogé par les services de police dans un premier temps, en raison de son état de santé critique. Désormais, sa garde à vue à l'hôpital est terminée. Le parquet requiert à présent son placement en détention provisoire, en attendant son procès.

L’humoriste sera-t-il placé en détention provisoire ? 

Suite à sa garde à vue, Pierre Palmade va peut-être faire l’objet d’un placement en détention provisoire. Une source proche du dossier a confié cette information à nos confrères de BFMTV. Le procureur de la République s’est exprimé à ce sujet via un communiqué. Le parquet de Melun, en Seine-et-Marne, requiert sa mise en détention provisoire.

L'acteur de 54 ans a quitté ce vendredi 17 février l'hôpital de Melun, en Seine-et-Marne, où il était hospitalisé et placé en garde à vue, dès mercredi. Cette mesure étant désormais terminée, Palmade a été déféré devant le parquet de Melun. Il sera présenté devant un juge d'instruction « dans le cadre d'une information judiciaire ouverte des chefs d'homicide involontaire et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois par conducteur ayant fait usage de stupéfiants commis en récidive légale », précisait ce même communiqué.

Comment s'est déroulée la garde à vue de Palmade à l'hôpital ?

La garde à vue de Pierre Palmade était de nature particulière puisqu’elle s’est déroulée dans un hôpital. En effet, c'est depuis son lit d’hôpital que les enquêteurs l'ont interrogé sur l'accident qu'il a provoqué. La chambre de l’humoriste a fait l’objet d’une surveillance permanente des services de police. Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat Unité SGP Police FO, a tenu à préciser les circonstances de cette garde à vue médicalisée. « Ce sont les hommes de sciences, les médecins, qui ont donné l'aval pour déclencher la garde à vue », a-t-il indiqué, jeudi, sur RMC et RMC Story.

Selon ce même responsable syndical, « c'est comme mettre sous verre, sous cloche. Il n'y a pas de télévision, pas de visite. La chambre est fermée, seule l'avocate est présente ». En dehors des médecins, l’avocate de Palmade a été, en effet, la seule à accéder à sa chambre. L’humoriste n’avait pas le droit de recevoir de visites de ses proches.

Cette garde à vue fut, par ailleurs, régulièrement interrompue en raison des soins que devait recevoir l’humoriste, de manière régulière. Les enquêteurs ont donc disposé de 48 heures pour obtenir le maximum d’éléments de la part de Pierre Palmade. Les zones d’ombre demeuraient, cependant, nombreuses au sujet de la tragédie, survenue le 10 février.

L’humoriste a dû, d’une part, donner sa version des faits en évoquant les souvenirs qu’il a dû conserver de la collision qui, pour rappel, a engendré trois blessés et le décès d'un bébé de 7 mois dans le ventre de sa mère. Il a dû, d’autre part, expliquer aux enquêteurs ce qu’il faisait avant le déroulement des faits qui lui sont reprochés. Sa consommation de drogues ainsi que la présence de deux hommes à bord de son véhicule lors de l’accident étaient au centre des investigations.

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