4 raisons de ne pas laisser pleurer votre bébé et comment l’en empêcher

Beaucoup de parents croient encore que laisser pleurer son enfant seul pendant quelques minutes - voire plus - lui permet d'apprendre à se calmer seul et le rend moins dépendant. Certains pédiatres comme le docteur Richard Ferber ont même développé des théories sur le sujet. Mais il semblerait que tout soit totalement faux.

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Richard Ferber a développé la technique de "l'attente progressive" (ou méthode du "5-10-15") qui consiste à laisser pleurer bébé un certain temps avant de venir le rassurer. Cette idée a envahi l'imaginaire collectif au point que la majorité des parents pensent que c'est une bonne idée et l'appliquent de temps en temps.

Pourtant, de nombreux médecins et psychologues s'opposent désormais à cette théorie en pensant qu'elle affecte assez largement les jeunes enfants, à des niveaux psychologiques et même physiques.

Voici 4 bonnes raisons de ne pas laisser pleurer bébé (et une technique pour l'empêcher de faire des crises à répétition) :

1. Quand bébé pleure, il a "peur de la mort"

Selon la psychologue Katharina Saalfrank, chaque seconde durant laquelle votre enfant pleure sans vous voir arriver pour le consoler le rapproche de l'idée qu'il va mourir. Les bébés ne sont pas capables de survivre seul et ont besoin de contact et de chaleur pour ne pas être stressés et gagner en confiance.

2. Le laisser pleurer ne lui "apprend" rien

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La technique de "l'attente progressive" censée apprendre à l'enfant à s'autonomiser n'a aucune valeur pédagogique car la notion du temps d'un bébé n'est pas du tout la même que la nôtre. Il ne tirera aucune leçon du fait de pleurer seul pendant 5 minutes ou 1h.

De plus, des chercheurs britanniques ont prouvé que les enfants qu'on ne laisse pas pleurer tout seul pleuraient beaucoup moins que ceux qui recevaient moins d'attention.

3. Des conséquences psychologiques jusqu'à l'âge adulte

Les bébés qu'on a laissé pleurer grandissent souvent en développant des traumas plus ou moins importants. Souvent, ils deviennent des adultes avec des problèmes affectifs auxquels s'ajoutent de l'anxiété, des problèmes de sommeil voire des symptômes dépressifs.

4. Des conséquences physiques réelles

On pense souvent aux conséquences psychologiques, moins souvent aux conséquences physiques, et pourtant. A force de pleurer, un bébé inonde son corps d'hormones de stress. Cela peut abîmer son système nerveux central, et produire des troubles de la croissance et de l'apprentissage !

Comment empêcher bébé de pleurer ?

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On l'a vu : plus vous répondez aux besoins de votre enfant rapidement, plus il se sent rassuré et en confiance et moins il ressentira le besoin de pleurer. Soyez là pour lui et multipliez les contacts affectueux. De nombreuses études ont prouvé que les câlins et l'attention aidaient au bon développement psychologique et physique de l'enfant.

Une étude menée à Notre-Dame, aux Etats-Unis, a démontré que les adultes qui avaient été cajolés étant bébés s'en sortaient beaucoup mieux dans la vie en terme de santé, d'empathie et de réactivité.

Mères et pères, écoutez votre instinct : quand votre bébé pleure, allez vite le rassurer. Il vous remerciera plus tard !

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