Véronique Sanson : son avis polémique sur le féminisme scandalise la Toile !

Dans une récente interview, Véronique Sanson n'a pas manqué de donner son avis sur le féminisme. Et ça ne plaît pas à tout le monde !

"La drague insistante ou maladroite n'est pas un délit"

Qui n'a pas entendu parler de MeToo, ce mouvement qui a vu le jour en 2018. Apparu pour première fois sur les réseaux sociaux, le #MeToo a contribué à libérer la parole des femmes victimes d'abus de la part des hommes. Ce hashtag a été repris par beaucoup de personnalités connues, dans la vague de dénonciation des rapports de force hommes/femmes dans le showbiz, le monde du travail et même à la maison. L'occasion, en revanche, pour d'autres célébrités féminines, comme Catherine Deneuve, Sarah Chiche, Catherine Millet, Ingrid Caven, Christine Boisson ou encore Elisabeth Levy, de réaffirmer leurs positions antiféministes. 

En 2018, ces femmes avaient, d'ailleurs, joint leurs voix pour défendre "le droit" des hommes de draguer sans que cela soit vu comme une agression.

"Une femme peut, dans la même journée, diriger une équipe professionnelle et jouir d’être l’objet sexuel d’un homme, sans être une « salope » ni une vile complice du patriarcat. Elle peut veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit ", déclaraient-elles, alors, au Monde.

Et d'ajouter : "Elle peut même l’envisager comme l’expression d’une grande misère sexuelle, voire comme un non-événement. (...) Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n'est pas un délit ni la galanterie une agression machiste". Cinq ans plus tard, une célèbre chanteuse française revient sur ce sujet épineux et livre son avis.

"Il ne faut pas exagérer"

Face à Eric Jean-Jean, Bonus Track sur RTL, Véronique Sanson est revenue sur les grands tubes qui ont fait sa carrière. Au cours de l'émission radio, l'artiste de 73 ans a notamment livré son analysé sur l'évolution qu'a connue la société, ces dernières années.

Bien qu'elle se dise pour le féminisme, elle n'est pas totalement d'accord avec certains aspects du mouvement. Selon elle, le combat de certaines femmes prend des dérives qu'elle ne voit pas d'un très bon œil. La septuagénaire a également précisé qu'elle ne voit aucun mal à la drague. "Je trouve que c’est vraiment très bien, mais il ne faut pas exagérer. Maintenant, si un bonhomme prend l’ascenseur avec une dame, il ne va pas monter tout seul avec elle… Donc, il y a des frontières qui s’installent, qui sont de plus en plus larges", a-t-elle déclaré au micro de RTL.

Rendez vous ce soir à 21h pour l’integralité de cet incroyable entretien avec @SansonOfficiel https://t.co/1DnfiVGMG5

— Eric Jean-Jean (@eric_jeanjean) January 23, 2023

Et pour appuyer ses propos, elle a pris pour exemple les États-Unis, où il est très difficile pour les hommes d'avoir une "amitié tactile" avec les femmes. "Moi, je n’ai pas envie de terroriser les hommes", a asséné l’ex-partenaire de Pierre Palmade.

Toutefois, Véronique Sanson tient à mettre les choses au clair : l'inégalité salariale est, selon elle, un véritable problème. "Je ne trouve pas ça normal qu’une femme soit payée moins qu’un homme. Par exemple, les actrices, aux États-Unis, et en France pareil, d’ailleurs, on les paye moins. Qu’on m’explique pourquoi ! C’est incroyable…", s'est-elle indignée.

"Elle ne terrorise pas les hommes, elle se fourvoie"

Les propos de l'interprète de Besoin de personne ne sont pas passés inaperçus ! Plusieurs internautes se sont insurgés de sa prise de parole. Pour eux, la chanteuse a très vite oublié que le hashtag #MeToo a été créé avant tout pour encourager les femmes à prendre la parole. Et ne surtout pas avoir peur de dénoncer le harcèlement sexuel, les viols ou les violences conjugales dont elles sont victimes.

"Encore une boomeuse qui soutient son bourreau", "Trop c'est trop, le féminisme ne doit pas tomber dans l'extrémisme et tous ces mouvements conduits par des hystériques sont contre-productifs... L'antiféminisme prospère sur les réseaux sociaux", "Je ne veux plus l'entendre à cause de ses prises de position. Elle ne terrorise pas les hommes, elle se fourvoie", lit-on notamment sur les réseaux sociaux.