Découvrez l’histoire touchante d’une jeune maman qui avait peur d’être enceinte

Toutes les femmes passent par là !

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Par La rédaction Modifié le 13/06/2015 à 16:10
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Etre enceinte est censé être un moment de bonheur mais il y a toujours des personnes qui donnent les pires conseils qui font angoisser pour rien ! C'est ce qu'a vécu Jenny Studenroth Gerson avant de mettre au monde la petite Willow Primrose, elle n'a pas pu profiter de sa grossesse à cause de soit disant avertissements. Voici la traduction de son témoignage qu'elle a posté sur "Born to be a Bride".

Quand j'étais enceinte, tout le monde voulait me prévenir de ce qu’il allait se passer après. J’ai passé dix mois absolument terrifiants (avouons-le, la grossesse est de dix et non neuf mois). Les avertissements venaient de partout : dans les caisses de magasin, dans la rue, en sortant du yoga…. Des mises en garde concernant la douleur atroce de l'accouchement et dans l’état que j’allais être après avoir eu mon bébé. Il y a des fois où je me sentais comme une prisonnière condamnée à mort. Je me forçais à profiter de quelques petits luxes malgré mon poids et l'inconfort vu que tout le monde disait que j’allais ne plus pouvoir le faire après !

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"Profite de ton mari aujourd'hui car vous serez tellement accaparés par le bébé que vous n’aurez plus de tête à tête !" "Investis dans un maillot de bain une pièce pour l'été prochain, ton corps ne sera jamais le même". Ou pire, lorsque j’ai parlé de mon inquiétude au sujet de rester sexy pour mon mari à mon médecin, elle m’a répondu : "Vous allez perdre du poids cette fois, mais pour le second, oubliez. Vous serez tellement fatiguée que vous laisserez tomber". Aïe !!!

Et mon préféré : "Dors tant que tu peux !" (et d'autres variantes) "Profite du calme maintenant !" "Fais ta manucure, elle ne sera pas faite de sitôt", et le bon vieux : "Tu n'auras jamais le temps de prendre une douche ". Mais avec tous ces avertissements effrayants qui m'ont donné l’impression que la fin du monde arrivait, ils ne m'ont pas préparé à ce qui arrivait.

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Ils auraient dû me prévenir qu’après toutes ces heures de travail (dont la moitié était sous péridurale ce qui a rendu l’effort supportable), mon cœur éclaterait quand je verrais la première fois son visage. Ils auraient dû me prévenir que l'on peut pleurer parce qu'on est heureuse, c’est une chose que vous ne pouvez pas contrôler quand vous êtes une maman et quand vous voyez la beauté dans vos bras. Vous feriez mieux de garder les mouchoirs à portée de main et de mettre du eye liner waterproof !

Ils auraient dû me prévenir que j’allais aimer mon mari encore plus une fois qu'il était le père de ma perfection. Que nous aurions des défis, des disputes et qu’on se chamaillerait plus que d’habitude mais qu'à côté de ça nous aimerions également passer du temps ensemble de façon loufoque comme conduire autour de la ville pendant que son bébé somnole sur la banquette arrière. Qu'on lui donnera des surnoms ridicules qui nous feront rire. Que je l’entendrais dire "C'est papa. Pa-Pa. Tu diras "papa" d'abord !" en changeant sa couche et que de la lave en fusion coulerait de mon coeur sur ma poitrine une fois de plus.

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Ils auraient dû me prévenir que de manger de la nourriture saine et en quantité appropriée produirait assez de lait nourrissant pour faire grandir ma fille. Que je ne veuille même pas suivre un régime d'abord. Que je serais très fière d'entendre le docteur dire lors de l'examen des premières deux semaines qu'elle avait pris assez de poids grâce à mon lait. Que mon corps retrouverait sa forme en six semaines mais que je serais beaucoup plus à l’aise dans un legging que dans un pantalon. Et que mon mari me dirait que je suis sexy. Comme très souvent et avec conviction.

Ils auraient dû me prévenir que malgré l'épuisement, le fait de répondre tendrement à ses besoins était la chose la plus gratifiante qu'il soit. Que je me délecterais du silence qui nous entourait quand nous serions les seuls à ne pas dormir, à quatre heures du matin, le chat à mes pieds et elle en train de téter dans mes bras, et que je pleurerais parce que tout ceci aurait une fin. Ils auraient dû me prévenir que j'aurais le cœur brisé en voyant que ses premiers vêtements ne lui allaient plus. Qu'il y aurait des jours où je passerais des heures à la regarder fixement sans me soucier de tout ce que j'avais à faire. Que ses petits cris et ses hurlements, loin de me mettre hors de moi, me pousseraient à trouver une solution, et que le fait de la calmer et de la bercer me donnerait l'impression d'être une rock star. Que je dormirais. Peut-être pas toutes les nuits, et peut-être pas pendant très longtemps. Mais que ce qui me bouleverserait le plus serait de me dire que c'était peut-être la dernière fois qu'elle s'endormait sur moi. Que le fait de savourer ces premiers mois deviendrait un travail à plein temps, le meilleur boulot de toute ma vie.

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Ils aurait dû me prévenir que de devenir une maman changerait absolument tout mais que je ne voudrais jamais revenir en arrière pour revoir celle que j'étais, pas même pour une seconde . Ils auraient dû me prévenir que ma vie allait devenir belle et enrichissante, que je repenserai à ce que j’étais avant en me disant « Pauvre de moi. Je ne la connaissais pas encore".

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Ca donne envie !

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