Maltraitance : un enfant retrouvé attaché à son lit dans une crèche en Belgique

Un jeune enfant a été retrouvé attaché à son lit….alors qu’il était à la crèche !

Par Aylan-afir Publié le 24/11/2022 à 19:32
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Une vague d'incidents mettant en scène la maltraitance de jeunes enfants a actuellement lieu en Belgique. Plusieurs centres d'accueil et crèches ont été accusés suite à des maltraitances envers des enfants. Des faits graves qui deviennent très préoccupants pour les parents qui font appel à ces modes d'accueil, afin que leurs enfants soient en totale sécurité. 

Plusieurs actes de maltraitance

En mai 2016, la directrice d'une crèche située à dans la capitale belge, Bruxelles avait été jugée et reconnue coupable de coups et blessures sans préméditation contre des enfants, ainsi que pour négligence de soins. Elle a écopé d'une peine de prison de huit mois avec sursis et devait également s'acquitter de 1.800 euros d'amende. Les faits qui lui sont reprochés est d'avoir encouragé le gavage de force des enfants. En effet, les petits auraient été également forcés de manger leur vomi.

Le 7 janvier 2020, c'est la directrice d'une crèche située à Jodoigne (Brabant Wallon) qui a été mise cause. Elle a été condamnée à une peine de deux ans avec sursis. Fait à noter : les responsables de la crèche sous le coup d'une condamnation ont la possibilité d'exercer. A condition que la licence de l'établissement en question ait été conservée à l'issue du jugement.

Un nouveau fait divers

Le journal La Libre Belgique a rapporté un nouveau fait divers glaçant sur le sujet. Le 14 novembre 2022, le média belge a mis à jour le fait qu'un jeune enfant avait été retrouvé attaché à son lit avec un morceau de ruban adhésif. La licence de la crèche Mippie et Moppie 2 de Keebergen, établissement au sein duquel l'incident a eu lieu, a aussitôt été révoquée pour une durée de deux mois. La crèche a été immédiatement fermée.

« Après un signalement datant du jeudi 10 novembre, la licence de la crèche 'Mippie et Moppie 2' a été suspendue en urgence, car nous sommes sérieusement préoccupés par l'approche pédagogique et la sécurité des enfants », a déclaré l'agence Opgroeien, organisme dédié à l'enfance en région flamande, à la suite de cet incident tragique.

« Les responsables de la crèche peuvent faire appel de cette décision, mais l'objection n'aura pas d'effet suspensif. Il n'y a donc plus aucun enfant qui peut être pris en charge. Le dossier est actuellement à l'étude de manière plus approfondie avant qu'une décision définitive ne soit prise concernant la licence. La crèche ne pourra rouvrir qu’à condition que ses responsables puissent garantir la sécurité des enfants », a-t-il également été précisé.

Des peines appliquées

En outre, l'administratrice de cette institution, Katrien Verhegge a ensuite expliqué que, « La nouvelle agence offre d'énorme opportunités pour soutenir les enfants, les jeunes et les familles en Flandres, dans une perspective beaucoup plus large. Qu'il s'agisse d'un enfant ayant besoin de soins spécifiques en garderie, d'un jeune qui ne peut plus grandir à la maison, d'une famille à la recherche d'informations, tout sera coordonné par une seule agence », faisant ainsi le parallèle avec les informations disponibles sur le site de l'organisme.

Elle a toutefois pris le partie de quitter son poste, après avoir pris connaissance des différents cas de maltraitance constatés dans le pays. Quelles sont donc les peines appliquées aux professionnels qui effectuent des actes de maltraitance ?

La directrice d'une crèche privée de la province de Liège a dû purger une peine 8 mois de prison avec sursis, après avoir été condamnée pour traitements "inhumains et dégradants" (insultes, humiliations, punitions excessives). Elle a également été interdite d'exercice.

Alors, les autorités belges sauront-elles rétablir la sécurité optimale des enfants accueillis dans ces modes d'accueil indispensables pour les parents qui travaillent ? Nous en saurons plus dans les prochains mois !

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