Un milliardaire tente d’acheter une île pour les réfugiés syriens

Quand on a de l'argent, c'est très bien. Quand on en fait profiter les autres, c'est encore mieux ! Suite à la vague de sympathie déclenchée par la mort tragique du petit Aylan, les gestes de solidarité se sont multipliés. Devant tant de misère, nul ne peut rester insensible. Pas même la dixième fortune mondiale.

Un milliardaire au grand coeur

Naguib Sawiris est aujourd'hui la dixième fortune mondiale, avec un pactole de plus de 1,5 milliard de dollars. En effet, le magnat de la télécommunication n'est pas le plus à plaindre. Mais il s'est distingué de ses congénères grâce un un tweet bien particulier.

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"Que la Grèce et l'Italie me vendent une île, J'en proclamerais l' indépendance et y accueillerait les immigrants. Je leur offrirais un emploi pour qu'ils puissent construire un nouveau pays."

Tout a commencé à partir de ce simple tweet. Cela aiderait l'Europe, qui fait face aujourd'hui à l'une de ses plus grandes crise de réfugiés depuis la seconde guerre mondiale. Bien évidemment, beaucoup de réfugiés perdent la vie en mer. Ils seraient estimés à plus de 2.300. En construisant cette île, Naguib Sawiris espère arrêter le calvaire des réfugiés syriens.

Un nouvel espoir pour les réfugiés

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Le milliardaire a d'abord déclaré utiliser cette île pour abriter les réfugiés. Il compte ensuite les payer pour construire leur nouveau pays.

Bien évidemment, la Grèce et l'Italie se montrent réticent devant un tel plan. Naguib Sawiris estime cependant que certaines îles désertes pourraient parfaitement êtres utiles. L'achat d'une de ces îles est estimé entre 9 et 90 millions de dollars. Mais Naguib veut aller plus loin et désire investir dans les infrastructures pour les réfugiès.

Source photo : Demotivateur

"Il y aura des abris temporaires pour loger les arrivants, et ils pourront ensuite travailler pour construire de vraies habitations, des écoles, des universités, des hôpitaux, etc... Et si les choses s'améliorent, ceux qui veulent retourner dans leur pays d'origine pourront le faire, mais aucun ne sera poussé dehors."

Bien évidemment, le milliardaire égyptien devra faire face à une juridiction stricte de la part des deux pays. Mais il refuse de laisser les réfugiés dans la misère actuelle. "En ce moment, ils sont traités comme du bétail.", déclare t'il.

On admire une telle initiative et on ne peut qu'espérer que le projet du milliardaire sera un franc succès.

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