Il y a un peu plus d'une semaine, la cour suprême kényane a décidé de maintenir une loi qui condamne les rapports sexuels homosexuels qui était rediscutée notamment grâce à des groupes d'activistes LGBTQ+. Cela a été une immense déception pour toute la communauté gay kényane qui est contrainte de vivre en fugitivement et hors la loi. Le Kenya garantit pourtant dans sa constitution la dignité humaine et la liberté sans discrimination mais ne respecte pas cet engagement à l'égard des LGBTQ+.
source : foreignpolicy.com
Il y a encore aujourd'hui plus de 70 pays dans le monde qui reconnaissent les rapports sexuels homosexuels comme un crime. Yvette Cheptto, une étudiante de 18 ans à Nairobi explique " La discrimination va rester forte car être homosexuel dans nos traditions africaines est inacceptable. La plupart des églises et des religions en Afrique sont contre l'homosexualité. ". Quant à elle, elle pense que les droits de chacun devraient être reconnus qu'importe l'orientation sexuelle, le genre et l'origine.
source : africa.cgtn.com
On espère vraiment qu'à terme, les activistes LGBTQ+ réussiront à faire bouger les choses pour que les personnes homosexuelles puissent enfin vivre librement et sereinement au Kenya et dans les autres pays du monde où l'homosexualité est un crime aux yeux de la loi.
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