Responsable de la transmission du Covid 19 à l’homme, le vison est dans le viseur des autorités publiques de nombreux pays. Le Danemark, premier exportateur mondial de peau de vison est particulièrement concerné : le gouvernement danois avait donc décidé d’abattre 18 millions d’animaux de manière préventive en novembre… mais il semblerait qu’en plus du scandale éthique et sanitaire que cet abattage massif a suscité, cette décision soit une catastrophe environnementale.
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En novembre tous les visons du Danemark sont abattus
Pour tenter de stopper la propagation d’une forme mutante du covid découverte chez les visons, le Danemark prend une décision radicale en novembre dernier : tous les tuer. Les millions de cadavres sont enterrés à la hâte sur deux sites militaires. Cette décision, choquante, a provoqué une véritable crise politique dans le pays entrainant la démission du ministre de l’agriculture.
Mais alors que tout semblait terminé, l’affaire continue de faire parler ! Le 20 décembre le Danemark annonce qu’il va devoir déterrer 4 millions d’animaux pour cause… de problème de pollution des nappes phréatiques…
Source: KEYSTONE/EPA/Mads Claus Rasmussen
L’élevage de visons en question
Le vison est le seul animal qui soit à la fois susceptible de contracter le Covid-19 et de le transmettre à l’homme. Mais, au-delà de la crise sanitaire et de ses abattages massifs, c’est la question même du devenir de l’élevage de visons pour la fourrure qui est soulevée. En effet, ses élevages sont fortement controversés depuis de nombreuses années par les protecteurs des animaux qui jugent leurs conditions de vie indigne. En septembre dernier, Barbara Pompili avait annoncé la fin de l’élevage de visons en France d’ici 5 ans. Un engagement qui devrait être facile à tenir puisque notre pays ne comporte que 4 élevages. Une décision plus compliquée à prendre au Danemark aux vues des enjeux économiques… même si un projet de loi interdisant l’élevage de visons est actuellement en discussion.
Source: l214
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