Atteints du Syndrome de Prader-Willi, leurs jours sont comptés.
Désespéré, il veut vendre son rein pour sauver ses enfants obèses morbides
L'obésité infantile est un fléau pandémique. Quand on pense obésité, on pense tout de suite aux US, mais ce n'est pas le seul endroit où il y a des obèses. Les enfants partout dans le monde mangent trop, et quand ils sont jeunes, c'est à leurs parents de déterminer la source du problème.
Mais dans ce cas-là, ces enfants souffrent d'une maladie handicapante, et leur père désespère de jamais trouver une solution
Voici la famille Nandwana. Ils vivent à Gurjarat, en Inde. Ils ont quatre enfants, et seule la première est de taille normale. Les deux parents, Rameshbhai et sa femme Pargna, sont eux aussi de taille normale.
Cependant, leur trois plus jeunes enfants sont obèses morbides. Yogita a 18 mois, et pèse 15 kg. Anisha, 3 ans, pèse 35 kg et Harsh est le plus gros, avec 54 kg.
Les trois jeunes enfants souffrent de ce qu'on appelle le Syndrome de Prader-Willi.
C'est une maladie génétique qui supprime la sensation de satiété, empêche le développement des muscles, provoque des soucis de comportements, empêche la croissance de bien se dérouler, empêche la sexualisation (c'est à dire que ces enfants n'auront jamais de puberté) ainsi que des retards de développement mental.
S'occuper d'enfants atteints de Prader-Willi est exténuant, autant du point de vue physique que du point de vue moral. la maman, âgée de 30 ans et quelques doit les porter partout puisqu'ils ne peuvent marcher et doit les amener aux toilettes régulièrement.
Le papa Rameshbhai a du mal à joindre les deux bouts, et la nourriture se fait chère au fur et à mesure que ses enfants grandissent.
Les médecins ont conseillé les parents de ralentir la prise pondérale de leurs enfants, puisque Harsh détient le record du monde de poids pour sa taille, et que les organes internes des trois enfants sont en défaillance.
Pragna travaille toute la journée à nourrir les trois petits, qui ont toujours faim. Leur corps leur dit qu'il meurt de faim constamment, et refuser de la nourriture à un bébé qui souffre autant brise le cœur de leurs parents qui tentent tant bien que mal de créer un équilibre.
Leur petit-déjeuner se compose de 5 bananes, un litre de lait, 6 chapatis (pains au blé indiens) et un bouillon de légumes chacun
Ils ont de nouveau faim avant 10 heures. Ils ont donc droit à 5 autres chapatis, 2 bananes, d'autres bouillons et 4 sacs de chips
Dans son désespoir, Rameshbhai a l'intention de vendre un rein pour pouvoir payer un spécialiste qui leur offrirait une solution. Si le geste est admirable, il se pourrait cependant qu'un spécialiste ne puisse rien pour aider les petits.
Les médecins s'accordent à dire que le meilleur moyen d'empêcher la mort imminente des trois enfants est d'interdire la suralimentation de ces derniers. Personne n'aime dire non à son enfant, mais leur vie en dépend. Une énorme difficulté et souffrance pour les parents.