La peur dans les yeux, elle pense sa vie en danger…
Bouleversant ! Comment la photo de cette petite Syrienne a touché Internet
Source: Konbini
On dit que les innocents sont les premiers touchés par la guerre. Cette petite en tous cas a dû subir de lourds traumatismes.
Cette photo, qui avait déjà été publiée dans un journal Turc, se répandit sur Twitter en mars dernier. C'est Nadia Abu Shaban, photojournaliste à Gazaa, qui l'a diffusée.
photojournalist took this photo 4 Syrian child, thought he has a weapon not a camera so she Gave up ! #Surrended pic.twitter.com/bm1hOWQWJY
— Nadia AbuShaban (@NadiaAbuShaban) March 24, 2015
Elle commente :
« Un photojournaliste a pris cette photo d'un enfant Syrien. Elle a pensé que c'était une arme, pas une caméra et elle s'est rendue. » L'image fut partagée plus de 14.000 fois
Ce tweet étant cependant la seule source connue de cette information à cette époque. Les spéculations sur un éventuel "fake" commencent à se répandre. D'ailleurs, tout le monde pense alors que l'enfant est un garçon.
Finalement, l'internaute ThatOneWeirdKid retrouve l'article d'origine. Mais c'est BBC trendings qui a retrouvé le photographe.
Source: haberler
Normalement les enfants fuient, cachent leur visage ou leur sourire, lorsqu'ils voient un appareil photo.
Osman SaÄırlı travaillait en Tanzanie lorsqu'il est retrouvé. Il affirme qu'il s'agit d'une petite fille du nom de Hudea. L'enfant a été forcée de fuir sa ville (Hama, en Syrie) à cause de combats.
« J'utilisais un objectif à longue focale et elle a pensé que c'était une arme. » A confié le photographe. « Je n'ai réalisé qu'elle était effrayée qu'après avoir pris et regardé la photo, parce qu'elle pinçant les lèvres et levait les mains. Normalement les enfants fuient, cachent leur visage ou leur sourire, lorsqu'ils voient un appareil photo. »
Osman ajoute qu'après 25 ans de travail pour le journal Türkiye, dans des zones de conflit, la souffrance peut surtout être décelée dans les yeux des enfants. Selon lui, les plus jeunes « reflètent ces sentiments à travers leur innocence ».