Est-ce qu'aujourd'hui, on peut réellement dire que nous vivons notre vie ? Les réseaux sociaux, les magazines, les people, les amis voire la famille, tant de facteurs qui nous entourent, nous influencent, nous emprisonnent. Inconsciemment on se créé une image parfaite pour convenir à la majorité des personnes et on reste cantonné aux normes et aux stigmates pour rentrer dans le moule parfait de la société.
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Super mais ! Si vous aviez envie de vivre "votre" vie et plus celle des autres ? Et si vous aviez envie de détruire cette coque pour vous épanouir ? Et si vous aviez tout simplement envie de vous lever le matin sans vous sentir oppressé au quotidien ? Oui, c'est possible et sans se faire haïr ! En réalité il suffit juste de se forger un "petit" caractère et de ne plus avoir peur de :
1. Passer pour un(e) égoïste
Source photo : Alexey Kuzma
Cette étape est certainement la plus importante, car les autres étapes découleront naturellement de celle-ci. Elle est effrayante car c'est elle qui remet en question toute votre personnalité ainsi que l'image que vous donnez aux autres. C'est comme partir à la conquête du monde sur un simple bateau gonflable. Devenir un paria avec l'étiquette "égoïste" collée sur le front... quoi de pire ?
Dans un premier temps, les gens estimeront que vous êtes incroyablement effronté(e) (pour ne pas dire égoïste, égocentrique, sans-gêne, sans-coeur, blabla) d'arrêter de jouer à la parfaite copine et au parfait copain qui rentre dans le moule. Arrêtez de vous excuser d'avoir des activités, des soirées et des envies qui ne sont pas les mêmes que celles des autres. Arrêtez de vous sentir coupable de ne pas convenir et de ne pas répondre aux attentes des autres.
Ainsi, vous pourrez enfin commencer à vivre votre vie et pas celle d'autrui.
2. D'arrêter d'être l'épaule sur qui pleurer
Il y a un fossé entre être une proche aimante et attentionnée et faire office d'épaule ambulante pour recueillir les pleurs. Il est temps de sortir l'insigne "Oreille attentive en grève", même si la plupart de vos amis s'offusqueront. "Quoi ? Ma vie t'importe peu ?!"... Bah oui.
En fait non, vous n'êtes pas devenu un(e) sans-cœur, rassurez-vous. Vous êtes juste épuisé(e) d'entendre en permanence les plaintes et idées noires de Pierre, Paul et Jacques. Faites passer le message en douceur : "Cette aventure n'est plaisante pour aucun de nous deux... Alors, parle-moi plutôt de...". Cette soif de bonnes nouvelles se transmettra volontiers aux autres.
Cela vous retirera un poids de vos épaules et vous perdrez, petit à petit, cette mauvaise habitude de vous plaindre.
3. Dire "stop" et "non"
La timidité et la peur de dire "non" sont certainement les pires entraves à votre liberté. Ne restez pas prisonnier de cette image du parfait ami(e) que vous vous êtes créé. Parfois, il n'y a qu'un pas entre aider un ami et être berné par celui-ci. Plus de dépannage de dernière minute quand celle-ci aurait pu être évitée, du style "Emmène moi à la gare s'il te plaît j'ai raté mon bus..." (pour la troisième fois dans le mois). Heu... il a du mal avec l'heure locale ou il aime trop ma voiture ?
C'est également avec ce genre de réaction que vous verrez quels sont vos amis les plus sincères présents pour vous et non pour vos bons services.
4. Se détacher de ses ami(e)s
On ne cesse de le répéter, mais les réseaux sociaux nous enferment dans un système où les "amis" peu importe lesquels, sont importants voire primordiaux. Or, c'est le meilleur moyen d'être dépendant des autres et d'accumuler des relations nocives. "Oui mais, ils sont trop gentils, comment je pourrais m'en séparer ?". Cette phrase est l'exemple même qu'ils vous retiennent avec des chaînes.
L'idée est de ne pas devenir un ermite dans la montagne, mais juste de savoir modérer ses (bonnes) relations. Les bons amis ne vous en voudront jamais de vouloir installer une certaine distance (physique ou émotionnelle) car bien souvent, les vraies et belles relations n'ont pas de frontières particulières.
Sa propre vie se construit avant tout avec soi et non pas avec des chaînes autours des bras.
5. Accepter la liberté des autres
Source photo : Vera Lair
Se libérer de l'emprise des autres demande également un travail sur soi. Vous ne serez certainement pas le ou la seul(e) à vouloir vous émanciper de cette emprise des autres. C'est pourquoi il ne faut surtout pas se sentir offensé lorsqu'un proche fait quelque chose qu'il n'aurait pas dû selon vous. Ils ont également droit de dire "non" et de mettre une belle pancarte "laisse-moi tranquille" sur leur porte.
Jamais personne n'a été détesté juste parce qu'elle avait un caractère bien trempé !
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