Vous pensez haïr la rentrée, mais vous avez tout faux, et on vous le prouve

Chaque année, même scénario : on venait à peine de commencer à s'amuser après la fin de l'année en Juin et voilà que Septembre frappe déjà à la porte avec son lot de joies. La fin des vacances, du bronzage, du soleil, de la plage, du binge-watching maladif, et... rentrée scolaire. Accessoirement.

Bref, la déprime atteint toujours un nouveau niveau dès qu'il faut retourner en cours, et c'est bien la raison pour laquelle on a décidé, à Pausecaféin, de vous réconcilier avec votre cher et tendre retour sur les bancs de l'école/fac/lycée. Dans la mesure du possible.

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Pourquoi ? Parce que dépassé les 18 ans, les bonnes vieilles rentrées ne font plus partie de la vie, c'est beaucoup moins fun et significatif. Alors on va vous montrer pourquoi même si vous râlez maintenant, vous le regretterez plus tard.

ALORS. Numero uno (espagnol) : la ponctualité ou la sanction

Croyez-le ou non, à force d'être encadré au lycée et au collège, la transition vers le supérieur risque de vous faire regretter (un peu) le fait de ne plus avoir de suspense ou stress à l'idée d'arriver en retard ou d'être absent, voire de sécher...

Par contre pour nous, les étudiants, c'est le quotidien ! Et dès que les choses un peu "palpitantes" deviennent banales, rien n'a plus vraiment d'intérêt. Alors si sécher n'est plus drôle, c'est dire à quel point on a raison de vouloir vous faire aimer la rentrée !

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Traduction : "Tout est en train de s'effondre..."

Nummer zwei (allemand) : les messages/dessins étranges et coquins

Oui vous avez bien lu. Parce que de toutes les fournitures, l'agenda reste la seule chose dans laquelle on s'écrit n'importe quoi au lieu d'écouter religieusement le professeur : et ce, à n'importe quel niveau. les chefs-d'oeuvre commencent souvent le jour-même de la rentrée.

Alors qu'après le lycée, le mot "agenda" ne fait plus partie de notre vocabulaire, et de toute façon plus personne n'aurait la fantaisie de gribouiller vos affaires en guise de souvenir.

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Numero tre (italien) : le s-h-o-p-p-i-n-g

Le shopping de la rentrée. C'est une malheureuse habitude, mais elle fait tellement de bien que le sens de cet acte passe facilement à la trappe. Personne, et je pèse mes mots, ne dit non à tout ce qui peut rimer avec "acheter".

Rafraîchissement du placard, nouveau sac, fournitures flambant neuves et qui correspondent à nos nouveaux goûts, etc.

Seulement ça n'a de charme que quand on est en primaire, collège et lycée. Arrivé dans le supérieur, le shopping est inexistant en matière de fournitures. Donc finalement ce n'est que du shopping comme celui du reste de l'année...

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Traduction : "C'est pas juste."

Number four (anglais) : le rythme de vie typique d'une année scolaire

Reprendre les cours signifie systématiquement reprendre un quotidien "sain". Essayer de se coucher avant 22h, limiter les sorties tardives, moins manger n'importe quoi, etc.

Bon, personne ne respecte vraiment ces habitudes qui soigneraient notre corps, mais c'est quand même bien de les rappeler !

Bref, vous, vous sentez bien la transition vacances/cours. C'est comme devoir remettre sa tenue fraîche d'été au placard, mais pour reprendre le bon vieux pull d'hiver qui nous gratte mais qu'on aime bien. Ca fait un choc, mais on s'en remet vite et ce n'est jamais si horrible que ça.

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Eh bien plus tard vous ne sentirez presque plus cette division bien marquée, ou en tous cas elle sera bien différente de l'époque du lycée. Croyez-nous, le changement, quand il est maintenant, il apporte toujours son lot de petits plaisirs ! Alors savourez-les comme vous pouvez, au lieu de vous plaindre !

Numero quatro (portugais) : la sensation de repartir de zéro

"Oui mais ça, à n'importe quel niveau que de la scolarité c'est pareil" me direz-vous. Sauf que non. Avoir son nouvel emploi du temps pour un an, avoir sa nouvelle classe, avoir des nouveaux profs, tout ça est bien plus intéressant et important au lycée (concernant le collège on vous avoue ne pas avoir d'avis...).

On a hâte de découvrir comment la nouvelle année va se passer, et on se fait déjà des plans pour faire ou éviter telle ou telle chose.

Plus tard en revanche, ce sera fade. Ni plus ni moins. Pas vraiment d'excitation, rien de bien démoralisant non plus. C'est à peine si on sent que c'est une nouvelle année.

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Numéro cinq : pas de grande responsabilités en vue

La rentrée c'est quoi ? Rien du tout. Une goutte d'eau dans la mer. Une semaine de réadaptation à la vie normale et basta. Si vous devez passer le BAC ou le Brevet, là on peut comprendre l'absence d'envie totale de reprendre les cours.

Du reste, il n'y a pas d'urgences, pas d'enjeu énormissime qui ne vous décourage réellement, ... Attendez la fin du lycée pour comprendre pourquoi là les rentrées seront de plus en plus étranges.

Les conséquences de ce que vous ferez seront plus lourdes, et puis chaque nouvelle année vous rapproche du diplôme et de votre métier : ce qui représente un véritable stress et une remise en question pour beaucoup. Voilà voilà. #PlombageDambiance

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Avez-vous à vivre ça au collège et au lycée ? Non ? Alors appréciez !

Uimhir shé (irlandais) : retrouver ses vrais amis

Ceux avec qui vous traversez les années collèges ou lycées sont ce qui vous manqueront le plus. Faire ses rentrées universitaires et ne plus voir les têtes qui vous étaient si familières... ça change.

On aura beau estimer les autres étudiants de notre cursus, rien n'égale véritablement les liens que vous avez plus créer auparavant.

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Numéro sept, une fois (belge) : la rentrée nous donne enfin quelque chose à faire

Oui, les vacances c'est génial, ne rien faire est la meilleure chose au monde après avoir passé plusieurs mois compressé dans une salle de classe, blablabla...

Sincèrement ? Vous oseriez me dire que ne *littéralement* rien faire ne lasse pas au bout d'un certain temps ? La rentrée a le mérite de nous sortir de l'inactivité dans laquelle les "vacances" nous a mis, elle arrive pile à l'instant où plus rien de bien intéressant se passe dans la vie !

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Sauf qu'arrivé dans le supérieur, on passe trop souvent de "rien faire" à "rien faire". Cliché quand tu nous tiens !

En définitive, le coeur d'un étudiant veut ce qu'on a un jour détesté comme vous

Pour résumer la situation, on réagit souvent comme ça quand on se rend compte que toutes ces petites choses n'auront plus lieu, et que les belles années sont finies :

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PS : vous aurez aussi remarqué les langues étrangères dans cet article... parce que de tous les cours, c'est bien l'un des seul qui (dans n'importe quelle filière) représentait comme un passe-temps ! Vous pouvez nous le dire, on ne le répétera pas.

Si vous avez aimé cet article, likez et partagez avant d'ouvrir enfin vos rideaux et de jeter vos mouchoirs imbibés de tristesse ! Et puis, détendez-vous, la vidéo suivante vous aidera 😉

Vidéo Bonus : Sketch sur l'école par Les Nuls, avec Jean-Pierre Bacri