Les protections hygiéniques « bio » contiennent également du glyphosate
Il y a encore du glyphosate dans les protections hygiéniques… même «bio»
Il y a quelques mois, l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES) a publié un rapport alarmant concernant la composition désastreuse des protections périodiques féminines et l'ANSES demandait aux fabricants d'améliorer cette composition et supprimer les substances chimiques indésirables.
Aujourd'hui, le magazine 60 millions de consommateurs confirme qu'il reste encore des résidus des substances chimiques indésirables – comme le glyphosate – dans les protections hygiéniques... même certifiées « bio » !
Les protections hygiéniques contiennent des nombreuses substances dangereuses
Source : journaux.fr
Les protections hygiéniques – usage unique comme les serviettes hygiéniques et les tampons – commercialisées dans l'Hexagone contiennent des nombreux phtalates, des dioxines, des furanes mais également des hydrocarbures aromatiques polycycliques... des substances extrêmement dangereuses, cancérogènes et mutagènes.
Ces nombreuses substances – inconnues des utilisatrices – ont été reconnues comme des perturbateurs endocriniens et certains pesticides utilisés – comme le lindane et le quintozène – ont été interdits dans l'Union Européenne depuis 2000 !
Aujourd'hui, plusieurs études révèlent encore la présence des résidus de substances chimiques indésirables sont toujours présents dans les protections intimes féminines. Ces résultats ont été révélés par le magazine 60 millions de consommateurs : « Principal enseignement des nouvelles analyses : les contaminations par des résidus de molécules à risque persistent » (numéro de mars).
Les protections hygiéniques certifiées « biologiques » également dans l'engrenage
Source : rena-grint.com
Les protections hygiéniques certifiées « biologiques » n'échappent pas à la présence de ces substances chimiques comme les marques Natracare ou JHO.
À travers un communiqué de presse, la marque Natracare a répondu à l'étude et affirme avoir « des résultats constants qui montrent que les niveaux de glyphosate dans notre coton biologique sont si bas qu'ils se situent à la limite de la détection, ou sont indétectables. »
Un changement est-il envisageable ?
Source : femmeactuelle.fr
Les nombreuses analyses réalisées par le magazine 60 millions de consommateurs ont révélé – pour la première fois – la présence de phtalates et d'une susbtance nommée la DEHP, « suspecté par l'Agence Européenne Officielle en Charge des Substances Chimiques, d'altérer la fertilité ».
Group'Hygiène – le syndicat des fabricants des protections hygiéniques – a réagit rapidement à l'étude publiée par le magazine et le syndicat explique que « les rares substances détectées (...) le sont à l'état de traces, à un niveau largement inférieur aux seuils sanitaires ».
Les marques qui commercialisent les protections hygiéniques féminines doivent impérativement modifier les ingrédients utilisées dans la composition des protections hygiéniques mais également être « plus transparentes » concernant la composition pour éviter les effets secondaires indésirables et dangereux.