La RédactionL'exploration spatiale est un sujet qui passionne beaucoup Terriens. Imagine, que nous vivons sur une boule flottante dans le vide et qu'autour de nous il y a plein de boules flottantes et certaines d'entre elles sont en terre, d'autres en fer, d'autres en gaz et certaines d'entre elles sont des boules de feu. Fascinant non ?
Le 30 juillet 2020, a la base de l'Air Force à Cape Canaveral, en Floride, commence une très longue épopée. Succédant à Curiosity, le nouveau rover à destination de la planète Mars, du nom inspirant de Perseverance, a décollé. Un décollage qui était déjà très codé puisque les possibilités ne se présentent que tous les 26 mois.
source : Joel KOWSKY / NASA
Après un périple de plus de 6 mois, c'est le 18 février 2021 que le rover est entré dans l'atmosphère de mars et était destiné à atterrir. Tu imagines bien, qu'avec la distance entre Mars et la Terre (elle est environ à 65 millions de kilomètres actuellement), le bluetooth doit être giga puissant et il peut y avoir quelques délais. C'est justement le problème pour la NASA, qui a calculé chaque seconde et chaque manoeuvre de l'atterrissage depuis la Terre, puisqu'il y a une dizaine de minutes entre les actions du rover et le moment ou les informations nous parviennent. C'est ce que la NASA appelle les "sept minutes de terreur"
source : CNES/CNRS/nun {design & arts graphiques}, 2021 (image recadrée)
Il faut aussi viser juste. Les paramètres de géolocalisation sont aussi prédéterminée à l'avance et le rover était destiné à atterrir dans le cratère de Jerezo. Ce cratère est un ancien delta asséché, et le rover aura pour mission de prélever des roches, et les analyser, pour en apprendre plus sur la présence de vie potentielle d'une époque bien révolue sur la planète rouge.
source : NASA/JPL/JHUAPL/MSSS/BROWN UNIVERSITY
Enfin, voici notre rover. Long de trois mètres, lourd de 1 025 kg, il a six roues de course lui permettant d'atteindre une vitesse incroyable de ... 152 mètres par heure. En même temps, il porte sur son dos de sacrés outils. Des caméras hautes définitions, des transformateurs de CO2 en oxygène pour de futures missions, des lasers, des spectromètres... Bref, un sacré attirail.
photo : CNES/VR2Planet, 2021 (photo recadrée)
On te laisse alors découvrir à quoi ressemblent les dernières minutes de terreur depuis les locaux de la NASA, là où tout était commenté aussi vite que possible, et avec les images en direct !
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