La mère de famille a déclenché de vives réactions en ligne après s’être déclarée « amoureuse » d’un meurtrier.
Sept à huit : ce reportage sur une mère de famille « amoureuse » d’un condamné à mort scandalise l’opinion publique
Sept à Huit est une émission connue pour la qualité de ses reportages. La deuxième partie de l'émission fait le portrait de célébrités ou d'inconnus à l'histoire extraordinaire.
Dimanche 26 février, Harry Roselmack présentait le portrait de Claudine, une mère de famille. Cette dernière s'est illustrée par le récit de son idylle avec un homme condamné pour meurtre. Le témoignage de Claudine a déclenché un véritable tollé en ligne.
Amoureuse d'un « condamné à mort »
Face aux caméras de Sept à Huit, Claudine, mère de famille, a expliqué avoir « rencontré l'homme de sa vie ». Ce dernier a pour particularité de se trouver en prison depuis des décennies.
Claudine a 28 ans et est éleveuse de chats à Perpignan. Elle est mariée et mère de quatre enfants. Elle décide un jour d'entretenir une correspondance avec un Américain, Ronnie, détenu en prison et condamné à mort. Ronnie a 51 ans et attend l'exécution de sa peine dans une prison de haute sécurité américaine.
"C'est l'amour de ma vie."
Quand elle fait la connaissance de Ronnie, il y a 4 ans, Claudine en a 28, elle est mariée et mère de 4 enfants. Elle se lance alors dans un projet fou : échanger avec un condamné à mort aux Etats-Unis. Elle va l’épouser.@audrey_crespo @TF1 pic.twitter.com/gDwcs6GFmQ
— Sept à Huit (@7a8) February 26, 2023
« Au début, on va parler de la peine de mort, de ses conditions, qu’on appelle d’isolement cellulaire, c’est-à-dire 23 heures sur 24 dans une cellule de 5 mètres carrés ». Au fil de leurs échanges, la jeune femme avouera être tombée amoureuse de son correspondant. « Il a commis une erreur, mais je voulais découvrir l’homme qu’il était aujourd’hui », explique-t-elle. « C’est vraiment son âme, son moi profond. L’âme d’un meurtrier, mais aussi l’âme d’un homme, j’ai toujours voulu séparer ces deux choses », précise-t-elle.
La jeune femme décide de quitter son mari et d'abandonner sa vie en France pour aller rendre visite à Ronnie, en Floride. Elle dit aimer cet homme, en dépit du fait qu'il ait été condamné deux fois pour meurtre. Elle assure « aimer le danger, quand il est maîtrisé ». Après quatre ans de relation, Claudine décide d'épouser Ronnie Clark. Elle ira même jusqu'à se faire tatouer leur date de mariage sur le bras.
Des réactions incendiaires
Claudine est mère de quatre enfants, âgés de 5 à 23 ans. Elle a dû expliquer à ces derniers son union avec un meurtrier condamné à mort. « Quand tu dépasses du cadre, que tu colories à côté, tu vas en prison », leur a-t-elle expliqué.
Les internautes n'ont pas manqué de livrer leur sentiment au sujet du témoignage de Claudine. « Si cette meuf fantasme sur les tueurs et veut ruiner sa vie, c’est son droit, mais il faut lui retirer ses gosses ! Cette nana est instable ! », a-t-on pu lire sur Twitter. « Elle est complètement toc toc la meuf, aller se marier avec un criminel aux États-Unis, c’est ça que tu veux donner comme exemple à tes enfants ! », ont ajouté d'autres commentateurs.
Cest à dire tu as une vie tranquille, tu vas t enticher d’un condamné à mort qui peut partir à tout moment . et en plus de ça tu vas mêler tes enfants à ça en les faisant partir dans un pays qu’ils connaissent pas . À quel moment on fait ça . Claudine non ! #septahuit
— FOLKLORE (@christelthalia) February 26, 2023
Claudine assure que son propre père a encouragé cette nouvelle union, heureux de la voir amoureuse. « Mon père a trouvé ça formidable parce qu’il est un peu comme moi, on sort du cadre, c’est super bien », a déclaré la jeune femme. Sa mère n'est toutefois pas du même avis et n'a jamais donné sa bénédiction concernant ce mariage.
Claudine envisage de rejoindre son nouveau mari en Floride. Le couple entretient une relation à distance et s'écrit de manière quotidienne. Ronnie Clark attend l'exécution de sa peine depuis 29 ans. Sa condamnation à mort pourrait devenir effective à n'importe quel moment.