Ce papa devait garder sa petite pour le week-end, elle finit à l’hôpital

Il y a un peu plus de trois ans, la vie d'Amy Owensby a été complètement chamboulée quand sa fille Cheyenne Rae a été victime de lésions cérébrale à cause de son papa. Maintenant, cette mère courage commémore l'anniversaire de cet accident en montrant au monde que la petite Cheyenne est heureuse, belle et travaille dur pour se remettre de ses séquelles.

Cheyenne n'avait que 8 mois lorsque son père l'a secouée dans l'espoir de la faire arrêter de pleurer. Amy était séparée de son père à ce moment-là, et il ne pouvait la voir que pendant les week-end.

Cheyenne a eu le crâne brisé, et une hémorragie du cerveau. Son père, qui dit qu'il a "juste craqué", a écopé de 20 ans de prison.

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Amy se souvient toujours du jour où elle a déposé son bébé en bonne santé chez son père, pour entendre moins d'une heure après que son bébé ne respirait plus et avait été transporté par hélicoptère à l'hôpital.

Entre le temps où je pleurais tellement que j'en tremblais et les moments où je vomissais, je priais pour que Dieu la sauve ou me prenne à sa place. Au moment où je suis arrivée à son chevet - je l'ai vu couverte d'intraveineuses, une jambe violette à cause d'un caillot, elle était toute gonflée - mon téléphone a sonné et c'était les policiers, qui m'ont dit que James a avoué l'avoir secouée.

L'homme dont j'ai été amoureuse, mon premier amour, mon petit copain de lycée, un homme que je connaissais et avec qui j'ai vécu plus de 10 ans a fait cela à notre fille. Mon monde entier s'était écroulé.

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Le 17 août, Amy a commémoré ce jour tragique avec de bonnes nouvelles :

"Joyeux jour des Survivants mon magnifique bébé ! Cela fait 3 ans depuis que Cheyenne a été secouée par son papa. 3 ans depuis le jour où on m'a dit qu'elle ne survivrait pas. 3 ans depuis que son coeur s'est arrêté. 3 ans depuis qu'on a dû lui retirer la moitié de son cerveau. 3 ans que nos vies ont changé pour toujours.

Je suis bénie qu'elle soit toujours là avec moi, et elle prouve que les miracles existent. Maman t'aime Cheyenne Rae ! #nesecouejamaisunbebe #nonalamaltraitancedesenfants "

On lui avait dit que Cheyenne ne survivrait pas à ses blessures, puis que Cheyenne pourrait vivre toute sa vie comme un légume.

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Et même si elle continue son combat, Cheyenne a défié toutes les prédictions des médecins.

Amy poste souvent des photos de sa petite fille sur sa page Facebook de soutien pour montrer à quel point elle est active et qu'elle devient une belle petite fille.

Source photo : Facebook

Devenue grande activiste contre la maltraitance des enfants, Amy espère que son histoire sensibilisera les gens au syndrome du bébé secoué.

Nous rappelons aux jeunes parents et aux parents en devenir que parfois, il se peut qu'un enfant pousse à bout un parent fatigué, par ses pleurs incessants ou ses cris. Il est normal, parfois, d'avoir envie de recourir à la violence pour le faire taire. Mais il n'est pas normal de le faire.

Si votre enfant vous pousse à bout, vérifiez que tout va bien pour lui : a-t-il été nourri, changé, abreuvé ? Si oui, posez-le dans un endroit sécurisé comme une poussette, un landau ou son lit, et sortez de la pièce. Mettez des boules quiès, et laissez-le pleurer tout seul. Si vous voulez absolument que quelqu'un le surveille, appelez quelqu'un en qui vous avez confiance.

Prenez du temps pour vous, relayez-vous si vous êtes en couple, et pensez à dormir. Le manque de sommeil peut rendre fou, et transformer le meilleur parent en monstre. Si le cas de Cheyenne peut nous apprendre quelque chose, c'est que n'importe qui peut craquer, et peu importe ses regrets, on ne peut pas revenir en arrière.

Le syndrome du bébé secoué est à prendre très au sérieux : il y aurait, en France, plus de 200 cas de bébés secoué par ans, 10 à 40% des bébés secoués meurent, et plus de 50% de ceux qui survivent conservent des séquelles graves à vie.

Alors si vous avez une ou un ami qui vient d'avoir un bébé, et qui est visiblement à bout, proposez de le ou la remplacer quelques heures, pour un peu de sommeil. Cela pourrait sauver non pas une, mais trois vies.