Oppenheimer est devenu le film sur la Seconde Guerre mondiale le plus rentable de tous les temps.
Top 5 des anecdotes à connaître sur Robert Oppenheimer
Surnommé le père de la bombe atomique, Robert Oppenheimer a sans nul doute bouleversé la face du monde par ses travaux. Sa vie, marquée de succès et de déchéance, a été portée à l'écran par Christopher Nolan. Nous vous invitons à découvrir dans cet article les anecdotes méconnues sur la vie du physicien qui a créé l'arme la plus terrible de l'histoire de l'humanité.
1. Enfant, Oppenheimer était passionné par la géologie
Dès son enfance, Oppenheimer développe une passion pour la collecte et la classification des roches et minéraux, fasciné par leurs structures et interactions avec la lumière polarisée. Il communique avec des géologues locaux via la machine à écrire familiale et échange avec le New York Mineralogical Club. Malgré son jeune âge, il est invité à donner une conférence, surprenant l'audience. Plus tard, cette fascination pour les minéraux sera partagée avec le chimiste Linus Pauling. En témoignage d'estime, ce dernier offre à Oppenheimer une grande partie de sa collection après leur séjour au California Institute of Technology.
2. Oppenheimer était polyglotte
Outre sa passion pour les minéraux, Oppenheimer cultive un intérêt profond pour les langues, la littérature et les sciences sociales. Excellant en grec, latin, allemand et français, il apprend même le néerlandais en six semaines pour une conférence. Grand lecteur, il explore des ouvrages, comme Le Capital de Marx et À la recherche du temps perdu de Proust. À Harvard, il maîtrise même le sanskrit pour lire la Bhagavad-Gita. Après l'avoir lu, et en observant le champignon atomique, il exprima sa citation la plus célèbre, soulignant sa profonde réflexion sur les conséquences de l'essai atomique, vingt ans plus tôt : « Nous savions que le monde ne serait plus le même. Quelques personnes ont ri, quelques personnes ont pleuré, la plupart des gens sont restés silencieux ».
3. Il aurait tenté d'empoisonner un de ses professeurs
Malgré son esprit prodigieux, Oppenheimer montre également des traits de maladresse. Pendant son doctorat en physique au Cavendish Laboratory de l'université de Cambridge, il est aux prises avec des difficultés lors de ses travaux en laboratoire. Pendant ses recherches à Cambridge, Oppenheimer est supervisé par Patrick Maynard Stuart Blackett. Ce dernier était un brillant physicien expérimental britannique, mais aussi très exigeant. Blackett insiste pour qu'Oppenheimer se concentre davantage sur le travail en laboratoire. En revanche, ce dernier préfère la physique théorique, ce qui crée des tensions. Le jeune doctorant aurait alors mélangé des produits chimiques nocifs à une pomme qu'il aurait déposée sur le bureau de son mentor. Il n'existe cependant aucune preuve de cette tentative d'empoisonnement.
4. Sa maîtresse lui aurait inspiré le nom de Trinity
Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, le FBI surveillait Oppenheimer, en raison de ses convictions politiques. Et pour cause, il était suspecté de sympathies communistes. Sa liaison avec Jean Tatlock attire l'attention. Et pour cause, elle était également liée à des idées de gauche en tant que membre du Parti communiste. Leur passionnée romance commence en 1936 et persiste malgré le mariage d'Oppenheimer avec Katherine Puening (Kitty). Bien après le décès de Jean, quand Leslie Richard Groves interroge Oppenheimer au sujet du nom Trinity choisi pour le premier essai atomique, ce dernier répond que, bien qu'il ne sache pas la raison précise, il avait pensé à un poème de John Donne. Cependant, il paraît que Jean Tatlock, qui appréciait le travail du poète anglais, lui avait fait découvrir ses écrits.
5. Einstein l'a traité d'idiot !
Dans le climat de Guerre froide aux États-Unis, marqué par l'anticommunisme et le maccarthysme, Robert Oppenheimer et Albert Einstein se retrouvent en désaccord. Oppenheimer, placé sur liste noire, discute avec Einstein de la révocation de son habilitation de sécurité par la Commission de l'énergie atomique. Einstein lui conseille de quitter l'enquête. Cependant, Oppenheimer, préoccupé par l'avenir des armes atomiques, choisit de lutter de l'intérieur. En réaction, Einstein le traite d' « imbécile » en yiddish. Durant le procès, sa relation avec Jean Tatlock est exposée, alimentant les allégations de sympathies communistes. En 1954, Oppenheimer perd son habilitation et quitte la vie publique, marqué par cette défaite.
Numéro 5 : Enfant, Oppenheimer était passionné par la géologie
Dès son enfance, Oppenheimer développe une passion pour la collecte et la classification des roches et minéraux, fasciné par leurs structures et interactions avec la lumière polarisée. Il communique avec des géologues locaux via la machine à écrire familiale et échange avec le New York Mineralogical Club. Malgré son jeune âge, il est invité à donner une conférence, surprenant l’audience. Plus tard, cette fascination pour les minéraux sera partagée avec le chimiste Linus Pauling. En témoignage d’estime, ce dernier offre à Oppenheimer une grande partie de sa collection après leur séjour au California Institute of Technology.
Numéro 4 : Oppenheimer était polyglotte
Outre sa passion pour les minéraux, Oppenheimer cultive un intérêt profond pour les langues, la littérature et les sciences sociales. Excellant en grec, latin, allemand et français, il apprend même le néerlandais en six semaines pour une conférence. Grand lecteur, il explore des ouvrages, comme Le Capital de Marx et À la recherche du temps perdu de Proust. À Harvard, il maîtrise même le sanskrit pour lire la Bhagavad-Gita. Après l’avoir lu, et en observant le champignon atomique, il exprima sa citation la plus célèbre, soulignant sa profonde réflexion sur les conséquences de l’essai atomique, vingt ans plus tôt : « Nous savions que le monde ne serait plus le même. Quelques personnes ont ri, quelques personnes ont pleuré, la plupart des gens sont restés silencieux ».
Numéro 3 : Il aurait tenté d’empoisonner un de ses professeurs
Malgré son esprit prodigieux, Oppenheimer montre également des traits de maladresse. Pendant son doctorat en physique au Cavendish Laboratory de l’université de Cambridge, il est aux prises avec des difficultés lors de ses travaux en laboratoire. Pendant ses recherches à Cambridge, Oppenheimer est supervisé par Patrick Maynard Stuart Blackett. Ce dernier était un brillant physicien expérimental britannique, mais aussi très exigeant. Blackett insiste pour qu’Oppenheimer se concentre davantage sur le travail en laboratoire. En revanche, ce dernier préfère la physique théorique, ce qui crée des tensions. Le jeune doctorant aurait alors mélangé des produits chimiques nocifs à une pomme qu’il aurait déposée sur le bureau de son mentor. Il n’existe cependant aucune preuve de cette tentative d’empoisonnement.
Numéro 2 : Sa maîtresse lui aurait inspiré le nom de Trinity
Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, le FBI surveillait Oppenheimer, en raison de ses convictions politiques. Et pour cause, il était suspecté de sympathies communistes. Sa liaison avec Jean Tatlock attire l’attention. Et pour cause, elle était également liée à des idées de gauche en tant que membre du Parti communiste. Leur passionnée romance commence en 1936 et persiste malgré le mariage d’Oppenheimer avec Katherine Puening (Kitty). Bien après le décès de Jean, quand Leslie Richard Groves interroge Oppenheimer au sujet du nom Trinity choisi pour le premier essai atomique, ce dernier répond que, bien qu’il ne sache pas la raison précise, il avait pensé à un poème de John Donne. Cependant, il paraît que Jean Tatlock, qui appréciait le travail du poète anglais, lui avait fait découvrir ses écrits.
Numéro 1 : Einstein l’a traité d’idiot !
Dans le climat de Guerre froide aux États-Unis, marqué par l’anticommunisme et le maccarthysme, Robert Oppenheimer et Albert Einstein se retrouvent en désaccord. Oppenheimer, placé sur liste noire, discute avec Einstein de la révocation de son habilitation de sécurité par la Commission de l’énergie atomique. Einstein lui conseille de quitter l’enquête. Cependant, Oppenheimer, préoccupé par l’avenir des armes atomiques, choisit de lutter de l’intérieur. En réaction, Einstein le traite d’ « imbécile » en yiddish. Durant le procès, sa relation avec Jean Tatlock est exposée, alimentant les allégations de sympathies communistes. En 1954, Oppenheimer perd son habilitation et quitte la vie publique, marqué par cette défaite.