Si on empile tous les galets de la Terre, ça va devenir la grosse galère
4 trucs horribles qu’il ne faut plus jamais faire dans la nature
L'été, les vacances, les balades en pleine nature libéré du train-train quotidien : on aime. On se sent pousser des ailes, on entre en communion avec l'environnement, on se roule par terre, on fait des câlins aux galets avant des les empiler, on prend des bains de boue et on laisse son trognon de pomme au bord du chemin. Mais non non non, ça ne va pas, il va falloir très vite très vite arrêter quelques mauvaises habitudes qui, sous leur apparente innocence, se révèlent être de véritables fléaux pour l'environnement !
1. Penses-tu vraiment que la banane fasse naturellement partie du régime alimentaire de ce petit écureuil ?
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Aaaaah les grands espaces naturels et sauvages, qu'est-ce qu'on s'y sent bien ! Un petit pique-nique et hop, le trognon termine dans ce petit buisson tout innocent. Où est le problème ? Rien de plus naturel ! Et bien non. Si cet aliment est biodégradable, sa décomposition peut demander beaucoup de temps dans certains environnements : plus de deux ans dans les climats froids.
Le trognon de la pomme qu'on aurait envie de jeter n'est pas non plus endémique de la zone. Pire, les espèces qui viendront s'en régaler ne l'intègrent normalement pas à leur régime alimentaire, et cela risque de bouleverser leur alimentation et de provoquer des indigestions parfois fatales. Autant d'éléments qui, de fil en aiguille, contribuent à mettre en vrac l'écosystème.
2. Déplacer et empiler des millions de galets qui n'ont rien demandé
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Uuuuuh tous ces petits galets qui s'étendent à perte de vue sur la plage ou à la montagne : allez, faisons des cairns ! La tentation est forte à l'heure où empiler des galets est en vogue, à tel point que de nombreux sites naturels alertent sur les amendes que risquent celles et ceux qui seront pris la mains dans les galets. Et pour cause !
Les milliers de pierres déplacées ne peuvent plus briser la houle sur le littoral, ce qui accentue l'érosion et contribue à fragiliser un écosystème déjà menacé. Et puis de nombreuses espèces, notamment aviaires, qui font leurs petits nids mignons dans les galets se retrouvent toutes perdues. Donc pas touche ! On trouve ça zen et esthétique, mais chez les Celtes les cairns avaient un véritable sens, et l'appropriation culturelle, c'est pô bien.
3. Faire une bouture de cette plante parce qu'elle est jolie pour la mettre à la maison
"Ooooh, la belle fleur ! Allez, j'en ramène un petit pied pour planter à la maison !" Et c'est ainsi que Sacha et Andréa se retrouvèrent deux ans plus tard envahis de plantes carnivores dans leur jardin, qui finirent par les manger tout crus.
Une espèce végétale adaptée à un écosystème, où le biotope est en équilibre, ne le sera sans doute pas pour une autre région. Le risque est grand que la plante se sente à son aise comme jamais et se développe à n'en plus finir au déficit des espèces endémiques. Déjà que tout est un peu chamboulé, n'ajoutons pas de mal au mal. La jolie petite fleur fera un très beau souvenir, séchée entre les pages d'un livre.
4. Gambader partout comme un fou libéré de la ville quand on est dans une zone protégée
Délivré, libéré, ce sont les vacances on peut courir partout ! Et bien non, du moins, pas partout. De nombreuses zones naturels ou parcs protégés balisent les sentiers sur lesquels on peut vadrouiller en toute sécurité et, surtout, protéger l'écosystème et le savourer davantage. Car oui, au-delà des balises interdites fourmillent la faune et la flore dont il faut prendre soin, et que nos yeux ne sauraient identifier. Ce serait dommage de leur marcher dessus sans faire exprès.
Si tu as des ami.e.s qui adorent jeter leur trognon de pomme dans la nature parce que c'est mieux qu'à la poubelle, partage-leur vite cet article !