En Norvège, le taux de récidive à la sortie de prison est le plus bas au monde, alors qu'en France 40% des personnes sorties de prison commettent un nouveau méfait, le taux en Norvège est divisé par deux, aux Etats-Unis la récidive est de 80%.
Cette différence n'est pas due au hasard, en réalité, les prisons en Norvège possèdent un programme de réhabilitation, c'est là que se situe la grande différence avec les autres pays du monde. Alors qu'en France, comme presque partout ailleurs dans le monde, les prisons servent à exclure, ségréguer et punir, les prison Norvégiennes, elles, réhabilitent, et aident les prisonniers.
source : slate.com
En Norvège, le simple fait de priver une personne de sa liberté est considéré comme une peine suffisante, il n'y a aucun besoin de les faire vivre dans des conditions précaires.
Les longues peines sont réparties en deux temps :
La prison "haute sécurité"
Le premier temps se déroule dans une prison haute sécurité qui offre accès à tout ce dont les prisonniers ont besoin, il n'y a pas de surpopulation. Ils ont des chambres avec bureaux et lits confortables, les cellules sont toutes équipées de fenêtres et ils ont aussi accès à de nombreuses activités.
La prison "basse sécurité"
Les prisons basses sécurité, quant à elles, sont presque des maisons. Les détenus y travaillent, peuvent sortir, et commencent donc à reprendre une vie normale, afin d'éviter un retour à la société trop brutal.
Le cinéaste Michael Moore a consacré une partie de son film "Where to Invade Next" à ces prisons efficaces mais aussi peu chères. En réalité, ces prisons en coûtent pas plus chères que les prisons que nous possédons aujourd'hui en France.
Bien que ces prisons soient moins chères que celles que nous possédons actuellement, il n'est pas envisageable d'importer le système sans faire quelques modifications préalables. En Norvège par exemple, la perpétuité n'existe plus, et la population est aussi bien moins importante...
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