4. Augmenter le prix avant les soldes
Un point qui complète le précédent. Ça va de soi, mais ça ne coûte rien de le rappeler. Augmenter le prix d’un produit avant les soldes, afin de faire croire au consommateur qu’il réalise une belle économie alors que non, c’est interdit. Et heureusement. Coucou Zara.
source : leparisien.fr
5. Ne pas reprendre les vêtements, dans certains cas précis
Les articles soldés bénéficient des mêmes garanties que tous les non soldés en matière de défauts de fabrication (vices cachés), ou de service après-vente. « Pendant les soldes, ni repris, ni échangé » est donc une formulation abusive, même si on la croise souvent. Attention à bien comprendre la nuance ! L’obligation de reprendre ou rembourser ne concerne que les produits présentant des défauts non visibles au moment de l’achat. En revanche, si c’est une question de couleur, de taille ou de coupe, il est en droit de refuser de coopérer.
En ligne, les commerçants sont dans l’obligation de vous octroyer une période de rétractation d’au moins deux semaines, soldes ou non.
source : topito.fr
6. Organiser les soldes en dehors des dates officielles
Des dates fixées pour la grande majorité de la France, à l’exception de certains départements frontaliers (les Alpes-Maritimes, le Corse, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, les Vosges et les Pyrénées-Orientales) et des départements, collectivités et territoires d’outre-mer, par le Code du commerce. Les soldes ont lieu deux fois par an, sur une période de quatre semaines, et sont déterminées de cette façon : en hiver, elles commencent le deuxième mercredi de janvier (ou le premier mercredi, si le deuxième arrive après le 12 du mois). En été, elles commencent le dernier mercredi du mois de juin (ou l’avant-dernier si le dernier mercredi tombe après le 28 juin).
source : giphy.com
7. Mélanger les articles remisés et non remisés
Les commerçants ont obligation de différencier les articles remisés des non remisés. De fait, en boutique, les deux types d’articles ne doivent pas être mélangés. Une pensée réconfortante à tous les vendeurs et vendeuses qui passent des journées entières à réaménager leurs portants et refaire leurs étiquettes avant ET après la période. Force à vous.
source : loela.fr
CE QU'ILS ONT LE DROIT DE FAIRE
8. Ne pas faire les soldes
En effet, un commerçant n’est en aucun cas obligé de se prêter à l’exercice des soldes. Inutile donc de l’insulter parce que la petite laine que vous aviez repérée à la saison dernière n'est pas à moitié-prix. Il est dans son droit. By the way, vous n’êtes pas obligés de les faire non plus… Vraiment pas.
source : topito.com
9. Vendre à perte
La vente à perte est normalement formellement interdite… Sauf pendant les soldes ! Cette permission est autant bénéfique au commerçant, qui écoule plus vite son stock, qu’au consommateur qui peut acheter à des prix particulièrement intéressants. En dehors de cette exception, la vente à perte peut être punie de 75 000 euros d’amende.
source : ledauphine.com
10. Arrêter les soldes avant la date officielle
Comme expliqué plus haut : les soldes ne concernent que les produits déjà en stock et ne peuvent faire l’objet d’un réassort. Du coup, bah… Plus de stock, plus de soldes, logique !
source : topito.com
11. Pratiquer d'autres rabais hors période de solde
Les soldes sont largement encadrées, mais elles ne sont pas, pour autant, les seules promotions qui peuvent être réalisées sur l’année. Promotions ponctuelles pour dynamiser les ventes, liquidation de stock avant fermeture ou destockages pour faire de la place : c’est ok. Par contre, il est formellement interdit de parler de « soldes » pour qualifier ces opérations commerciales, hors périodes officielles !
Aucune interdiction ou loi en vigueur en ce sens (malheureusement), mais de notre côté… On essaie de ne pas être un connard de client irrespectueux, d’accord ?
source : imgflip.com