Une vague de chaleur d'une forte intensité touche la France cette semaine, laissant craindre aux prévisionnistes et météorologues un épisode qui pourrait dépasser la canicule exceptionnelle d'août 2003.
Dès ce lundi, un dôme de chaleur se met en place durablement sur toute la France. Si le sud-ouest de la France est en première ligne, les régions du nord et de l'est suivront en milieu de semaine. À partir de ce lundi, les thermomètres se remettent à chauffer durablement sur tout le pays. Trois semaines après une canicule précoce en juin, une nouvelle vague de chaleur s'abat sur la France cette semaine, avec un pic attendu ce week-end et des températures atteignant ou dépassant les 38°C.
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Un immense dôme de chaleur se met en place sur le Maghreb, et remonte vers l'ouest de l'Europe en passant par la France. Ce sont de hautes pressions qui jouent un rôle en début de semaine dans le réchauffement de la masse d'air, "par effet de compression", explique Météo France. Une dépression d'altitude située près des Açores pourrait quant à elle jouer un rôle dans l'intensification de la vague de chaleur à l'approche du week-end.
Impressionnante anomalie chaude la semaine prochaine au-dessus de la #France avec une #chaleur très marquée et durable près du sol. Les phrases telles que "c'est normal qu'il fasse chaud en été" sont irrationnelles avec une telle anomalie thermique. #canicule
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Entre 36 à 38°C sont attendus dans le Sud-Ouest ce lundi, 34 à 36°C dans le Sud-Est ou encore 30 à 34°C dans le Nord. Les 40°C pourraient être atteints en moyenne en fin de semaine à Toulouse, Angers et Paris.
Cet épisode de canicule pourrait-il dépasser celui d'août 2003? Pour Gaétan Heymes, ingénieur prévisionniste chez Météo France, cette hypothèse n'est pas à exclure, étant donné "la sévérité inédite" de cette vague de chaleur, a-t-il indiqué dimanche sur Twitter. Même si "toutes les incertitudes ne sont pas encore levées au-delà du 16 juillet" notamment concernant sur son "intensité maximale", précise-t-il.
Il n'est pas exclu que la #canicule d'août 2003, à la sévérité inédite, soit surpassée par cet épisode. Toutes les incertitudes ne sont pas encore levées au delà du 16 juillet, notamment sur l'intensité maximale ; cela n'empêche pas d'évoquer cette possibilité dès maintenant. https://t.co/3PcFxpucsL
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Une vague de chaleur "intense et remarquable"
En août 2003, la canicule avait été exceptionnelle "par sa durée, deux semaines, son intensité et son extension géographique", explique Météo France, avec des températures comprises entre 35°C et 40°C. Or, cet épisode de chaleur est ici "plus précoce" et concerne les "deux-tiers du pays", souligne Patrick Marlière, directeur du site Agathe Météo, sur BFMTV. Il est donc possible, selon lui, qu'il soit "peut-être plus intense localement" dans certaines régions.
Peut-on parler de canicule ?
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Patrick Langlois, prévisionniste à Météo France, abonde en ce sens, dans les colonnes du Parisien: "En trente-cinq ans, on a eu trente-six vagues de chaleur mais celle-ci va être intense et remarquable. Cela se rapproche des phénomènes qu’on a pu connaître en 2003 ou 2019."
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Les experts Météo France comptent si besoin déclencher le plan "vigilance canicule" mercredi dans certains départements. On parle de canicule lorsque des températures élevées sont atteintes sur une période prolongée, de jour comme de nuit, sur une zone relativement étendue.
Si Christophe Cassou, climatologue et directeur de recherche au CNRS, rappelle sur Twitter qu'il est "impossible" d'assurer à sept jours d'échéance le risque d'une canicule plus forte qu'en 2003, il affirme qu'il faut néanmoins prendre le risque au sérieux et l'anticiper "à tous les niveaux".
source : tameteo.com