20 pochettes de disque totalement improbables de la chanson française !

 En cherchant dans les archives de la chanson française de ces 60 dernières années, on a retrouvé pour vous des pochettes totalement improbables, dont vous ne soupçonniez même pas l'existence : soit en raison du mauvais goût affiché de la photo ou du titre de la chanson, soit parce qu'on y trouve des fautes de français et des erreurs orthographiques manifestes.

 

La preuve en images avec ce petit florilège. 

 

1. Serge Lama, Le gibier manque et les femmes sont rares

 

Source : youtube.com

 

 Mauvais goût et sexisme assumés pour cette pochette d'un disque de Serge Lama sorti en 1973. Lama a toujours défendu une image d'homme à femmes sans complexe (par exemple dans son titre phare Les petites femmes de Pigalle). Il récidive dans ce titre.

 

2. André de Vera, Le coeur cibiste la tête walkman

 

Source : bide-et-musique.com

 

 Voilà un titre qui paraît bien désuet aujourd'hui, à l'heure des MP3 et des réseaux sociaux. Mais il fut un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître (c'était en 1982), où il était "top tendance" de communiquer via un réseau de radio-amateur appelé "Cibie", fonctionnant un peu comme un talkie-walkie. A la même époque apparaissait le walkman, permettant d'écouter de la musique de manière nomade. L'ancêtre de nos smartphones modernes, en somme... 

 

3. Marc Aryan, Le coeur au chômage

 

Source : encyclopedisque.fr

 

Top niveau pour cette pochette où tout est craignos : la tête d'idiot du chanteur, son costume abominable, et ce titre qui utilise la métaphore du chômage pour évoquer les peines de coeur ! 

 

4. François Bernheim, Je gerbe

 

Source : encyclopedisque.fr

 

 Si François Bernheim peut s'enorgueillir d'avoir composé quelques grands tubes pour d'autres chanteurs (Mon mec à moi et Les hommes qui passent pour Patricia Kaas, Il mio Refugio pour Richard Cocciante), il a en revanche eu moins de goût pour sa propre carrière de chanteur ! La preuve avec cette pochette d'un disque sorti en 1980, qui semble évoquer son dégoût pour la vie urbaine.    

 

5. Charlotte Julian, Quand on découvre qu'on est moche 

Source : encyclopedisque.fr

 

 Un cri du coeur de la part de la chanteuse et comédienne Charlotte Julian (elle a joué dans des films tels que P.R.O.F.S., ou Le plus beau métier du monde), qui exhalait, en 1974, sa tristesse de ne pas être physiquement attirante. Une chanson dans laquelle certaines femmes ont dû se reconnaître ! 

 

6. Enrico Macias, Je porte plainte contre mon coeur

 

Source : letras.com

 

 Ce serait plutôt contre son auteur/compositeur qu'Enrico aurait dû porter plainte pour faute de goût impardonnable !

 

7. Anne Léonard, Mon p'tit Q

 

Source : justelenoir.eklablog.com

 

 Un vrai appel à la débauche dans ce titre de la chanteuse Anne Léonard sorti en 1977 ! L'année suivante, elle récidive avec sa chanson Ma p'tite culotte.

 

8. Lou Desesprit, Bon bisou bibi à bébé bambou

 

Source : cdandlp.com

 

 Dans la catégorie "mauvais goût assumé", je vous présente l'obscur chanteur Lou Desesprit (sans doute un pseudo), qui nous montre également sur cette pochette qu'il aime pratiquer l'ULM, un sport à la mode dans les années 80.

 

9. Michel Leeb, Les huîtres, c'est comme les filles

 

Source : youtube.com

 

 L'imitateur-chanteur Michel Leeb vantait malicieusement les qualités féminines en 1975, dans cette chanson qui nous apprenait que : "Les huîtres, c'est comme les filles/Les huîtres, quand elles sont belles/Il vaut tout ouvrir toutes les coquilles/Avant de découvrir la perle". Moi, j'aurais plutôt dit que les filles c'est comme les moules, mais bon...

 

10. Serge Prisset, Tes lèvres ont le goût du Beaujolais nouveau

 

Source : delcampe.net

 

On ne sait pas trop s'il faut prendre ça comme un compliment, mais toujours est-il que le chanteur Serge Prisset n'a rien trouvé de mieux à dire à la fille qu'il venait d'embrasser ! La chanson ne dit pas s'il s'est pris une gifle suite à cette remarque de sa part.