Muse est de retour ! Après leur tournée européenne pour la sortie de leur album Drones, ils reviennent enchaîner les festivals ! Et ils ont accepté de se produire à la Tour Eiffel entre deux tours de l'Euro et leurs dates à Glastonbury et Garorock.
A photo posted by Caroliiinnne (@caroliiinnnec) on Jun 29, 2016 at 7:22am PDT
Le cadre est magnifique, le ciel était clément, toutes les conditions étaient réunies pour un bon concert. Trop de monde ? Certes, mais le nombre d'écrans géants permettaient même aux plus petits de voir correctement. Évidemment, il fallait pour cela s'éloigner de la foule présente dans la fosse mais c'est un bien petit prix à payer pour apercevoir en détails Matthew Bellamy, Dominic et Christopher se déchaîner sur scène.
Car oui ils se déchaînent ! Le temps ne semble pas avoir d'emprise sur eux ou leur énergie. Pourtant, le sens de la mise en scène légendaire du groupe n'était pas là. Bien sûr, les jeux de lumière, les hologrammes et les intros et transitions soigneusement travaillées étaient là. Mais ils nous avaient habitué à plus, notamment avec The Unsustainable Tour en 2014.
Peut-être avaient-ils été contraints par le cadre exceptionnel de leur prestation et les mesures de sécurité. Ils se sont tout de même payé le luxe de faire coïncider les illuminations de la Tour Eiffel avec la fin de leur concert (sans compter les rappels).
A video posted by Tatiana Pecanac (@tatianapecanac) on Jun 28, 2016 at 1:14pm PDT
Parlons musique maintenant. La setlist a dû faire plaisir aux fans de la vieille époque puisqu'elle faisait la part belle aux chansons de leurs anciens albums : impossible de rester perdu plus de 10 minutes quand on n'a pas écouté Drones !
Ils ont très vite déchaîné les passions puisque leur mythique tube Plug In Baby ne s'est pas fait attendre. 15 ans après sa sortie, la chanson déchaîne toujours autant les foules ! S'en suit une alternance de nouvelles et d'anciennes chansons, jusqu'à arriver à un premier moment de grâce : Supermassive Black Hole et Starlight à la suite ! Les deux succès planétaires ont été repris en cœur par la foule et Matthew Bellamy n'avait tout simplement plus besoin de chanter.
Second moment qui a provoqué des frissons : Resistance ! Depuis 2011, cette chanson fait vibrer des stades entiers et cette fois le Champ de Mars. Le refrain reste ancré dans la tête pour au moins 3 jours après chaque écoute mais on en est absolument ravis. Et voir une foule unie au rythme des "Could be wrong, could be wrong" de Matthew est un bonheur.
Absente de beaucoup trop de concerts de leurs tournées en 2013 et 2014, Hysteria était de retour. On se demande encore comment le groupe a pu se passer de l'un de ses titres phares, ayant participé à son succès. Pourtant c'est sur Time is Running Out qui a suivi que le public s'est déchaîné ou du moins essayé. Il est toujours quasi-impossible de suivre Matthew Bellamy dans les aigus et le Champ de Mars chantait donc faux.
Puis vint la fin du concert, et les rappels. Uprising a donné des envies de révolution à la foule qui brandissait le poing en scandant "They will not control us". Le final sur Knights of Cydonia a été introduit comme à l'accoutumée par la musique de Il était une fois dans l'Ouest jouée à l'harmonica et le karaoké lors du refrain a emballé les cœurs.
A video posted by Anthony (@anthonymstr) on Jun 29, 2016 at 5:02am PDT
Bon, en bref, le groupe a assuré, le cadre était magnifique mais la mise en scène chère aux fans du groupe manquait un peu. On peut toujours retrouver le trio en France pour la tournée des festivals afin de se faire un avis !
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Vidéo bonus : Deux violoncellistes dans un concert de rock, ils vont être hués puis adoré par la foule !
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