Des touristes empêchent la ponte des tortues pour prendre des selfies ! Scandaleux

Les êtres humains ont décidément la mauvaise habitude de détruire leur environnement, partout où ils passent ! Le journal local Tico Times a fait parler de  lui ces derniers jours en partageant des images choquantes qui se sont déroulées sur une plage du Costa Rica.

 

Chaque année depuis des milliers d'années, les tortues olivâtres, qui sont en danger d'extinction, viennent sur cette plage paradisiaque longue de 7 km pour pondre leurs œufs. C'est une opération nécessaire à la survie de leur espèce. La plage se trouve d'ailleurs dans une zone protégée depuis 1982, le "Ostional Wildlife Refuge".

 

 

Sauf que cette fois, cette ponte a été perturbée par des centaines de touristes, de manière totalement incompréhensible. Ces touristes ont certainement pu accéder à cette zone grâce à des tour-opérateurs sans scrupules et illégaux.

 

Le Syndicat des travailleurs du ministère de l’environnement de la région explique que les touristes ne se sont pas contentés d'observer le fabuleux spectacle. Désireux de profiter de la scène au maximum, ils ont gêné les tortues, circulant sur le trajet utilisé par les tortues pour pondre, caressant leur dos ou mettant leurs enfants sur leurs carapaces. Évidemment, les selfies se sont enchainés !

 

 

Les vacanciers n'étaient  pas du tout sensibles au fait que leurs actions pouvaient mettre en danger les animaux.

 

Les autorités du Costa Rica acceptent que les populations locales se mêlent aux tortues durant les pontes afin de récolter quelques œufs (dans un nombre limité). Ces populations locales qui vivent avec les tortues depuis toujours sont extrêmement respectueuses de l'animal. 

 

 

Tout l'inverse des touristes qui ont saccagé le lieu et fait fuir les tortues. Ces n'ont finalement pas pu pondre comme elles le voulaient.

 

Source photo : Geografia CR

 

Comme toutes les tortues marines, la tortue olivâtre est menacée d'extinction par la surpêche, les déchets marins, le braconnage ou l'industrialisation. Et maintenant, le tourisme sauvage.

 

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