Tout a gentiment commencé pour Matthieu Jacquet. En septembre 2014, après avoir décroché un contrat de cuisiner, il part travailler au Malawi, juste à côté de l'Afrique du Sud. Mais en avril, son état de santé est au plus bas. Quasiment dans le coma, le diagnostic médical tombe : il a contracté la terrible malaria cérébrale, aussi appelée neuro paludisme.
Au vu de son état de santé extrêmement grave, le ministère des affaires étrangères décide de le rapatrier sur le territoire français, à Saint Denis de la Réunion. Coût de l'opération : 87 596 euros !
Le malheur, c'est qu'au moment du rapatriement de Matthieu (en avril 2015), son contrat professionnel est terminé, c'est-à-dire qu'il n'est plus couvert par ses employeurs, ne disposant plus d'assurance sociale ni d'assurance maladie.
Matthieu Jacquet et à sa famille doivent donc rembourser la totalité des frais de rapatriement à l'Etat, soit près de 88 000 euros ! Une somme astronomique dont ne dispose pas la famille. Pire, le Fisc demande à être remboursé le 15 septembre dernier délai !
La vie réserve parfois de très mauvaises surprises. Le sort qui s'est abattu sur la famille Jacquet était imprévisible et c'est pourquoi elle en vient aujourd'hui à demander de l'aide, ce qui n'est jamais facile.
La soeur de Matthieu, Magali Jacquet, a lancé une opération de crowdhelping sur le site lepotcommun.fr, qui a déjà récolté 6 500 euros. Si le coeur vous en dit, vous pouvez faire un don vous aussi !
La famille a également lancé une pétition pour tenter de faire annuler cette dette : elle a déjà récolté 16 000 signatures. Enfin, ses proches ont également écrit aux impôts pour obtenir un échelonnement de la somme à rembourser.
"Afin que leur vie arrête de tourner autour de cette histoire", déclare sobrement Magali.
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