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La RédactionJulien Boucart est Belge et il a toujours rêvé de vivre sans être dépendant de la société. Malgré son entourage qui lui disait qu'il n'y arriverait jamais, il a fini par se décider en 2013. Et près de 3 ans plus tard, son rêve est en train de devenir une jolie réalité. Voici son incroyable parcours !
En juin 2013, Julien à 31 ans. Il vit en Belgique et travaille en tant que consultant sportif de haut niveau, un job qui le passionne et pour lequel il est très bien payé. Mais Julien rêve d'autre chose, depuis ses 15 ans et ses premières envies d'Afrique ou d'Amazonie. Il rêve d'une vie loin du train-train quotidien, du "métro-boulot-dodo" qui enferme l'homme loin de toute nature et de toute créativité vraiment libératrice.
Et en 2013, Julien s'exile en France, dans un chalet perdu dans les Pyrénées.
Source photo : Facebook / Julien Boucart
Grâce à mon précédent emploi, j’avais réussi à mettre suffisamment d’argent de côté pour acheter une grange et les 300m² de terrain qui l’entourent. Dès que j’en suis devenu propriétaire, je suis tout de suite venu vivre ici !
Comment atteindre l'autonomie totale en France ?
Julien a réfléchi son projet en amont pour être le moins dépendant possible aux rapports d'argent et à la société de consommation. Il a acheté un terrain près d'une rivière d'où il tire l'eau et l'électricité dont il a besoin, via une turbine et des accélérateurs.
C'est en travaillant durant la saison d'hiver à la station de ski d'Ax 3 Domaines qu'il a pu acheter le bois et les ardoises pour retaper sa grange.
Source photo : Facebook / Julien Boucart
La rénovation a été plus compliquée que prévue, et durant l'hiver 2013-14, Julien a passé un hiver très difficile, avec un toit plein de trous et des bâches de fortune. Mais peu à peu, les choses ont pris forme.
Trois ans plus tard, l'autonomie complète est presque achevée !
Aujourd'hui, le toit de la grange est achevé et il est parfaitement étanche.
Au niveau alimentaire, le trentenaire entretient un potager qui comporte du maïs, des pommes de terre, des courges, des oignons et de nombreux autres légumes et fruits. Le jardin comporte également quelques ruches !
Pour mettre un peu d'argent de côté et faire quelques achats parfois, Julien s'est même créé son propre emploi : il s'est construit une petite roulotte (drivée par un cheval) qui fait office de food-truck le long des pistes ! A ce qu'il parait, ses gaufres sont excellentes. Cette petite rentrée d'argent lui permet d'acheter un peu de matériel ou de nourriture, le tout sans dépendance au pétrole !
Source photo : Facebook / Julien Boucart
Aujourd'hui, tout roule pour Julien et il a réussi à prouver à son entourage que la vie en totale autonomie était possible. Et même s'il ne roule pas sur l'or, sa richesse est différente. Au point qu'il aimerait désormais que plus de personnes le rejoignent dans cette quête de l'essentiel :
Être dans les difficultés, c’est revigorant. Même quand on est seul face à un problème, dans le froid et la neige ou sous la pluie, on vit des moments de plénitude, on est en connexion avec la nature. Quand je pense que pendant ce temps-là des millions de gens perdent leur vie dans les embouteillages…
Même d’un point de vue purement financier, c’est la bonne solution. Je gagne quelques milliers d’euros par an en travaillant pendant l’hiver, je réinjecte cet argent dans l’économie locale et je n’ai ni de factures d’électricité, ni d’eau. J’aimerais juste avoir réussi à convaincre le plus de monde possible que la vie en totale autonomie, c’est possible !
Quand on veut, on peut !
Est-ce que l'expérience de Julien vous a donné envie de tout quitter ?
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Vidéo suivante : Cet homme fabrique une maison habitable au milieu de nulle part
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